503 affaires élucidées Durant le mois d'octobre, qui a coincidé avec Ramadan, les éléments de la police judiciaire de Mers Sultan-El Fida ont traité 57 affaires relatives aux vols à l'arraché. 52 malfaiteurs ont été présentés à la justice en état d'arrestation. D'autre part, les mêmes éléments ont eu à élucider 503 affaires de différents crimes et délits mettant en cause 517 personnes de différents âges et sexes. En flagrant délit... Insoupçonnable. Vêtu d'un blouson bleuâtre, il se promenait dans les ruelles adjacentes au boulevard du 2 mars. La cinquantaine, cheveux grisâtres, il passait aux yeux de tous ceux qui le croisaient pour un honorable père de famille. Mais s'il arrivait à tromper la vigilance des passants, il n'en était pas de même pour la police qui le guettait. Bahri est un récidiviste, un repris de justice notoire. Ce jour-là, il allait être fait comme un rat. Muni d'une clé passe-partout, Bahri se dirige vers une mercedès stationnée dans la rue Salonic, près du lycée Mohammed V. Il ouvre la portière le plus normalement du monde et met le contact pour démarrer. Pris de panique, il heurte deux voitures garées sur le même trottoir. Bahri sera ainsi coincé à l'intérieur de la voiture qu'il s'apprêtait à voler et arrêté en flagrant délit.Il risquera jusqu'à trois ans de prison ferme. Un siège de préfecture en “eaux troubles” Les habitants de la ville de Mohammédia se sont réveillés un jour pour trouver que le siège de leur préfecture a élu domicile sur un terrain qui a déjà été envahi par les eaux pluviales lors des crues du barrage El Maleh. On se demande si toutes les mesures ont été prises pour que le bâtiment ne connaisse pas le même sort que les habitations voisines qui ont été submergées par les eaux et dont les pertes matérielles ont été considérables. Trop d'espaces publics envahis Trop d'espaces publics sont envahis par des établissements sans autorisation aucune. Si ce n'est pas l'épicier du coin qui met des barricades devant son commerce pour empêcher les automobilistes de stationner, ce sont certains hôtels, des palaces même qui envahissent l'espace public depuis les événements du 16 mai. Ceci, en plus des cafés et des brasseries qui étalent tables et chaises empêchant les piétons de circuler. Des pratiques contre lesquelles les services du conseil de la ville n'ont pas pu remédier malgré les décisions prises à cet égard. On se souvient encore des démolitions qui ont concerné la devanture de certains restaurants et crémeries. Pour un passage cycliste Les accidents de la circulation avec dégâts corporels sont devenus nombreux dans les grandes agglomérations. Les premières victimes de ces accidents sont les deux roues. Sans protection, sans passage réservé à leur circulation, les conducteurs des motocyclettes et des vélos sont exposés à tous les risques. On se souvient des passages cyclistes qui existaient autrefois sur les grandes avenues et les grands boulevards. Ceux de Brahim Roudani sont encore ancrés dans la mémoire des Casablancais. Pourquoi les services responsables des réseaux routiers au niveau de chaque grande ville ne songent pas à reconstruire ces passages pour mieux réglementer la circulation dans les centres et assurer une meilleure protection aux usagers et aux conducteurs des deux roues.