Algérie Le dernier rapport du Centre national de l'informatique et des Statistiques (CNIS) sur l'état des lieux de l'économie algérienne en 2004 et le premier mois de 2005 n'a pas, contrairement à l'avis de ceux qui l'avaient préparé, plu au chef de l'Etat . Ce dernier s'est alerté des chiffres concernant les exportations hors hydrocarbures qui ont régressé en janvier 2005 par rapport à décembre 2004 ce, malgré les politiques d'incitation adoptées depuis 2002. En effet, ces exportations ont représenté seulement 2,89% du volume global des exportations avec une valeur de 75 millions de $ en janvier 2005. Ce sont ces chiffres qui ont poussé Abdelaziz Bouteflika à tirer la sonnette d'alarme lors de la célébration du 49ème anniversaire de la création de l'UGTA (Union générale des travailleurs algériens). Et de dire avec émotion que, malgré les importantes recettes des hydrocarbures et la consolidation du matelas des devises (43,1 milliards de $), le pays “reste dans l'impasse” et, de là, nous ne pourrons plus “boire le pétrole et respirer le gaz”. Une manière de mettre en garde la population qui n'a cessé de compter sur la dépendance de l'économie sur le secteur des hydrocarbures comme seule et unique source. Rappelons que les hydrocarbures représentent 95% du PIB.