Dix ans déjà depuis la mort de sa Majesté le Roi Hassan II. Avec lui le Maroc a perdu un grand chef d'Etat. Visionnaire, Hassan II était profondément soucieux de l'entrée du Maroc dans la modernité. L'ouverture aux autres cultures et notamment par l'enseignement des langues étrangères et des sciences était une préoccupation majeure qu'il a léguée à ses enfants. Mais il avait aussi conscience de l'importance vitale de l'attachement à notre culture et ses fondements islamiques. La clairvoyance de Sa Majesté le Roi Mohammed VI ressort clairement du Rapport du Cinquantenaire qui montre à suffisance qu'il y a une continuité dans les politiques publiques suivies depuis l'indépendance et dont le Roi Hassan II fut un des principaux artisans. Le but est toujours le même : mettre tout en œuvre pour le développement de ce pays. On doit toutefois mettre au crédit du souverain défunt certains éléments essentiels dans la construction du Maroc moderne. Il en est ainsi, entre autres, du lancement du chantier des institutions démocratiques dont il a laissé à son fils et successeur le soin d'approfondir les acquis et d'aller toujours plus loin. Au niveau économique, si l'on veut mettre en exergue une de ses grandes œuvres qui se sont révélées courageuses et pionnières, il suffit de souligner l'importance stratégique de la Grande Hydraulique qui a épargné au Maroc bien des problèmes dont souffrent nos voisins. Dix ans de règne qui signifient autant de chantiers ouverts, de projets initiés et tous les plans programmés pour le développement de notre pays le Maroc. Notre dossier revient sur quelques-unes des actions qui ont marqué cette décennie.