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L'achat d'une voiture d'occasion : L'achat d'une voiture d'occasion
Publié dans La Gazette du Maroc le 25 - 07 - 2008

C'est un véritable parcours du combattant que celui de vouloir acheter une voiture d'occasion au Maroc. Un cas d'exemple, celui de Mohammedia.
1ère station-10h 45 : Le bureau de tabacs. Mais pas n'importe quel bureau de tabac! Celui où l'on trouve les nombreux formulaires N° 007 qu'affectionne tant notre administration. Là, il s'agit du formulaire 1B, dit : «de mutation, duplicata ou échange de la carte grise». on comprend en ouvrant le document (gris) qu'il s'agit bien du formulaire de vente et d'achat d'un véhicule; ouf !
2ème station-11h : Le bureau officiel où l'on légalise les signatures. A coup de tampons, de queues à n'en plus finir, de timbres fiscaux à tire-larigot. Petit apparté. Est-ce que quelqu'un un jour, a eu l'idée de comptabiliser le montant total de ce que s'empiffre l'Etat à force de timbres fiscaux pour un oui, pour un non ? Revenons à notre formulaire. Il faut remplir sur un coin de comptoir les deux volets avec en prime pour l'acheteur de notifier sa filiation… et de payer deux fois 20 + 2 DH de timbres !
3ème station-11h 30 : Le service des mines se trouve dans une petite villa du quartier Ouafa et l'accueil du public se fait… dans le garage de la maison. 10m2 pour une petite foule de 30 personnes par jour qui se presse contre la porte coulissante. Deux guichets et une barrière métallique censée canaliser la foule. On fait donc la queue et au bout de très longues minutes, la dame du guichet vous dit qu'il faut aller chercher le formulaire… auprès de l'agent de sécurité ! Dehors, le dit agent de sécurité (d'une firme privée) qui vous a déjà «accueilli» joue au petit chef et donne à la tête du client le formulaire nécessaire au paiement de la carte grise au nom de l'acheteur. Pour la bonne bouche, ce jour-là, l'agent de sécurité n'a plus de formulaire et vous explique sereinement qu'il vous en prête un pour le faire photocopier à la téléboutique voisine mais qu'il faudra lui ramener son original !
4ème station-12h : La téléboutique. Une dame à qui on ne la fait pas. Très au courant des choses, elle explique en rigolant, qu'en plus du duplicata qu'elle est en train de faire, il faudra encore le faire légaliser après l'avoir rempli et timbré bien évidemment . Et encore une queue à la première station et un autre timbre ! Et un retour au service des mines pour le tampon…
5ème station-12h 40 : Le contrôle technique. Celui-là, situé dans le petit bout de double voie qui va du carrefour de la route côtière à celui du boulevard Hassan II est particulièrement rapide, compétent, aimable… bref tout ce qu'on est en doit d'attendre de tout prestataire de service. En prime le technicien vous fait un mot récapitulatif des petites bricoles à faire. Merci monsieur, vous êtes le seul de toute la chaîne à être «normal ».
6ème station-13h 10 : Le service de la direction de la sécurité et des transports. Là tout va très vite, la dame du guichet «mutation» est tout à fait disponible et va vite, le caissier idem. Il suffit de payer le montant de la carte grise. Un beau reçu tamponné en prime. Pas de timbre. Une illumination géniale du vendeur. «Puisqu'on y est, on va aller de l'autre côté du rond-point au service des impôts». Bonne idée… indispensable. La dame est solitaire derrière un grand comptoir. Pas de queue  ! On a bien fait, il fallait en effet un bel auto-collant gris, (avec timbre de 4 dhs) qui ne coûte que 120 dhs. Le temps de le faire, des figures connues pendant la queue dans le garage des mines, apparaissent. Eux n'ont pas eu la bonne intuition.
7ème station-13h 20 à 14h 20 : Retour au service des mines. On recommence la queue. Un monsieur annonce qu'il faut fournir la copie légalisée des documents d'identité. C'est théoriquement le boulot de l'agent de sécurité d'informer les gens… On se partage. L'un fait la queue, l'autre retourne à la première station pour légaliser les papiers. Le guichet se rapproche. On y est. Tout va bien. Il faut fournir la carte nationale. Comment font les étrangers qui n'ont pas leur carte nationale  ? «Impossible d'acheter un véhicule sans carte de séjour». A Marrakech deux personnes ont acheté un véhicule neuf, ont payé cash à tous les services, pour s'entendre dire au bout du compte qu'il n'avaient pas le droit d'acheter ! Ne serait-il pas plus normal, dès le début, d'informer les gens de cette contrainte, au lieu d'attendre que les gens paient leur diverses contributions à l'Etat   ? D'autre part, comment est-il possible d'acheter ou louer un bien immobilier, d'acheter tout ce qu'on peut se payer et pas un véhicule ? Il semble bien que cette nouvelle disposition ne s'appuie sur rien de précis légalement…■
PS
Une dame rencontrée dans la queue nous raconte les dernières péripéties administratives. Bénéficaire de la toute nouvelle carte nationale biométrique, elle s'attend -c'est quand même l'objectif annoncé de la carte- à ne plus fournir un tas de paperasses qu'elle devait fournir une bonne fois pour toutes, la carte bio étant la «preuve administrative » de son identité… Que nenni ! Manque d'information des agents administratifs ? Absence de lecteurs électroniques dans les services de base ? Toujours est-il, que la carte bio ne sert, de fait, à rien !


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