La crise des cimetières a atterri devant le parlement. C'est le maire de Salé, Driss Sentissi qui a demandé à Ahmed Taoufiq au cours de la dernière séance publique du Parlement, d'imposer à son département, de mettre à la disposition des morts des parcelles de terrain lui appartenant. Le ministre des Habous s'est contenté de rappeler que son département s'occupait uniquement de superviser les cimetières et qu'il n'était pas question de céder des terrains leur appartenant. En fait, les nadarates (délégations) gèrent uniquement le volet religieux de l'existence des cimetières. En juillet 2007, une Commission composée des ministères des Habous et des Affaires Islamiques, de l'Intérieur, de la Justice, et supervisée par le Secrétariat Général du Gouvernement et du Conseil Supérieur des Oulémas, avait d'ailleurs été mise sur pied pour prendre les mesures nécessaires visant l'entretien des cimetières et leur préservation