Peur aux frontières. La tournée effectuée, la semaine dernière à Nâama, Maghnia et Tlemcen, par le chef de la Gendarmerie nationale, le général major, Ahmed Bousteila, a pour objectif apparent le lancement d'un plan d'urgence au niveau de la bande frontalière algéro-marocaine. Mais, en réalité, elle a pour raison de contrecarrer les erreurs grandissantes, émanant du Groupement des Gardes frontières (GGF), dans toutes les régions. On parle même d'infiltrations répétées de cet organisme militaro-sécuritaire par des groupuscules intégristes issus de ces mêmes régions frontalières. C'est aussi dans ce même ordre de crainte, que le président algérien Abdelaziz Bouteflika, a changé le chef de la Garde républicaine, en désignant le général Abdelghani Hermel à ce poste.