UMA Selon un membre influent de la délégation d'un pays maghrébin qui a participé à la fin de la semaine dernière à la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l'UMA, tenue à Alger, les Algériens ont manœuvré jusqu'à la dernière minute pour prouver que le Maroc est le responsable “permanent” de l'échec de cet édifice. En effet, après avoir fait comprendre aux responsables de ce pays maghrébin qu'ils étaient prêts à aider à surmonter les obstacles qui entravent la relance de l'UMA, plus précisément la question du Sahara, ils ont soudainement changé d'avis en posant de nouvelles conditions. Ainsi, ils étaient certains que leurs homologues marocains n'allaient, en aucun cas, les accepter. Dans ce même ordre d'explication, un haut responsable libyen qui a préféré garder l'anonymat, a indiqué à La Gazette du Maroc que le changement d'avis des Algériens est dû à l'attente des résultats de la prochaine tournée de l'émissaire spécial de l'Onu, James Baker dans la région du Maghreb à partir du 14 janvier prochain. Espérant que ce dernier pourrait apporter une proposition de modifier le projet de l'autodétermination en faveur du Polisario, les Algériens ont dû revenir sur leurs promesses.