La nomination de Roberto Caldroli, au sein du gouvernement Italien a mis le Colonel Khadafi dans tous ses états. Et pour cause : ses positions contre l'Islam. En dépit des émissaires du nouveau Premier ministre italien, Sylvio Berlusconi, dépêchés discrètement ces derniers jours à Tripoli, pour tenter d'apaiser la révolte du colonel Kadhafi, après la nomination du représentant d'extrême droite, Roberto Caldiroli, qui avait par le passé, pris des positions contre l'islam, le chef de l'Etat libyen a fait savoir qu'il ne voulait rien savoir et n'a aucune confiance en ce dernier, qui lui avait menti plusieurs fois lorsqu'il était aux commandes. Kadhafi a laissé entendre qu'il ne céderait pas sur les principes, notamment, les dommages et intérêts que Rome devra payer au peuple libyen pour ses longues années d'occupation et leurs conséquences néfastes. Kadhafi, a mal «pris» la première déclaration émanant de Berlusconi, dans laquelle il disait que «la création d'Israël est un jour d'anniversaire pour nous tous». Il y répondra à sa manière, souligne un des membres de la Quiyada libyenne. Les compagnies pétrolières et gazières, Agip et ENI, pourraient faire les frais de cette arrogance.