CCIE Bensouda fait son exposé Le directeur général des Impôts, Nourredine Bensouda, a animé récemment une rencontre sur la loi des finances 2008 à la Chambre de Commerce et d'Industrie espagnole de Casablanca. Cette rencontre a rassemblé une grande partie des membres de la Chambre, de différentes nationalités. Cette initiative, devenue habituelle chez l'administration de la Chambre espagnole, vient éclairer les investisseurs étrangers, surtout sur les objectifs de la loi des finances, au moment où des dizaines d'investisseurs étrangers affluent pour réaliser des projets à Casablanca. TRANSPORT SCOLAIRE On en est aux charrettes encore… l'exception de ceux qui marchent à pied ou que les parents viennent chercher à la sortie des cours, des milliers d'élèves casablancais doivent faire l'objet d'une attention particulière de la part des autorités locales et des élus, pour que leurs souffrances soient apaisées. Les autobus sont archi-pleins, les taxis ne sont pas à leur portée de main, le transport scolaire tire vers sa fin, car l'engorgement de la circulation dans une métropole comme Casablanca ne laisse plus le temps au plus rapide des machinistes, de déposer l'ensemble des élèves et de les récupérer à temps. La plupart suffoquent dans ces véhicules clos par mesures de sécurité, par défaillance ou par économie d'énergie. Pour les enfants, la situation est plus grave. Ils passent plus d'une heure à sillonner les rues et boulevards. Une fois arrivés chez eux, ils ont juste le temps de changer leurs livres et cahiers, prendre une bouchée de pain et reprendre le chemin de l'école. Une association d'un douar à Sidi Mâarouf a eu l'idée d'équiper une charrette tirée par deux chevaux, peinte aux couleurs conformes et équipée d'un transistor et de feux de signalisation, pour que les enfants du douar arrivent à temps, dans des conditions plus ou moins meilleures que celles de parcourir le trajet à pied, en l'absence de toute réflexion communale. Bravo ! DESCENTE DANS LES HOTELS Le gros reste à faire La police des mœurs dépendant de la police judiciaire de Casa-anfa, a effectué jeudi 27 mars dernier, une descente dans un hôtel de la ville. Cette descente s'est faite en collaboration avec les services des renseignements généraux, et de la brigade touristique, vers 20 H. Les informations parvenues aux enquêteurs faisaient état de proxénétisme et de prostitution. En effet, la descente des policiers a permis un constat effarant, comme celui qui a eu lieu quelques mois auparavant dans un hôtel du boulevard Zerktouni. Des jeunes filles, parfois mineures, presque nues ou en tenue de nuit, se dressaient sur des bancs dans l'attente d'une clientèle. Il est à signaler, que des unités hôtelières comme des bars et cabarets, s'adonnent à ces activités sans le moindre souci.A rappeler que les arrestations effectuées dans ledit hôtel, ont concerné 9 prostituées dont une mineure, une femme divorcée et sept personnes de sexe masculin. INDH Des triporteurs pour marchands ambulants Les autorités locales dans certains arrondissements de Casablanca, ont procédé récemment à la distribution de triporteurs avec chambre froide à des marchands de poissons. Cette initiative combien louable, et qui entre dans le cadre du programme de l'INDH, vient remédier à une situation qui est à la fois intenable et grave. Avec la flambée des prix, surtout du poisson, des sociétés spécialisées dans la commercialisation du poisson congelé, quand arrive à terme la date de péremption, se débarrassent de la marchandise et l'écoulent à des marchands ambulants. Ces derniers exposent le poisson aux rayons du soleil et à la poussière. Une fois le produit décongelé, ils jurent par dieu qu'il est du jour, et le transportent sur des charrettes, des poussettes ou dans des bacs sur des vélomoteurs et sillonnent rues et boulevards de la métropole pour le vendre. Malheureusement, ils trouvent preneurs ! L'INCENDIE DE SOUK DALLAS Le pyromane arrêté L'incendiaire du populaire souk Dallas a été arrêté par la police de Hay Hassani, juste quelque temps après la déclaration du feu dans presque 100 boutiques et locaux commerciaux. Le mis en cause, fils du propriétaire d'un local commercial vide, avait l'habitude (comme rapporté dans une précédente édition) de s'abreuver en vin et Mahia tous les soirs, dans cet espace. Ce soir-là, une bougie lui a échappé et sa flamme a pris dans un vélomoteur laissé à côté. A la déclaration de l'incendie, des rôdeurs ont «sauvé» des poulets qu'ils ont ramenés chez eux, pour les consommer en famille, bien sûr ! INFRASTRUCTURE CULTURELLE Sacré-Cœur, quand tu nous lâches ! Casablanca a toujours vécu sans musée. Pourtant, elle devait en avoir un depuis de longues années. Et au lieu de la gratifier de ce qui lui revient d'office, on lui a démoli son prestigieux théâtre municipal (comme sa piscine d'ailleurs). La Communauté urbaine de l'époque avait lancé des communiqués de presse et tenu des conférences, pour annoncer qu'en fin de compte, la Wilaya allait avoir ce qui lui revenait d'office. D'abord, c'était quelque chose comme 9 milliards qui ont été destinés à transformer l'Eglise du Sacré-Cœur, sise boulevard Rachidi, en musée de la métropole. La pancarte a été dressée, avec maître d'ouvrage et nom de l'architecte. Les communiqués ont été publiés, mais pas une brique de ce lieu de culte n'a été touchée… Pire, on a permis à des SDF d'occuper les locaux, pour invoquer par la suite l'impossibilité de déloger des familles avec des enfants. La pancarte a moisi avec le temps. Les milliards auraient été programmés dans d'autres budgets et la culture, comme la mémoire de cette ville, sont restées orphelines. ESPACES VERTS Un parent pauvre de la capitale économique Une vérité qui existe depuis assez longtemps : Casablanca manque cruellement d'espaces verts. Ceux qui existent depuis longtemps ont résisté à la mauvaise volonté des hommes et à leur laisser-aller. Il n'y a qu'à voir le Parc de la Ligue Arabe, Sindibad, pour ne citer que ceux-là…Alors qu'un don royal avait accordé à la ville une ceinture verte de plusieurs hectares. Dans un passé récent, lorsque les présidents de certaines communes se permettaient tout, des espaces étaient destinés à devenir verts et les employés du service du jardinage s'attelaient sur décision du Conseil à transformer un lot de terrains, en jardin. Avant la fin du mandat des conseillers, l'espace devenait résidence. Même des ronds-points n'ont pas échappé à cette mesure. A Hay Hassani, à Ain Chock, les exemples sont flagrants. De nos jours, en 2008, à Derb El Khaïr, toujours à Ain Chock, un projet de jardin, qui devait avoir le même sort que ses prédécesseurs, est bloqué et est devenu un « hôtel » pour les ânes qui tirent les charrettes, les chiens et les chats errants…Un dépotoir aussi ! Quatre millions de dirhams étaient programmés pour la réalisation de ce projet, dont seulement un a été versé pour le compte du promoteur, au nom d'une association locale. Le million est parti, le jardin est resté terrain vague avec en plus, une source de nuisance et de pollution.