En dépit des déclarations du ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements (Privatisation), Abdelhamid Temmar, portant sur le désengagement de l'Etat de tout secteur lié à l'industrie pharmaceutique, les opérateurs de la profession restent sceptiques en montrant toujours leurs craintes. Ces derniers se basent, dans leurs inquiétudes, sur le silence affiché par le ministre concerné par le secteur, à savoir, le ministre de la Santé, Amar Tou qui, lors du colloque intitulé «quelles perspectives de développement pour l'industrie pharmaceutique algérienne dans le nouveau contexte international ? », a évité de donner des explications sur ce désengagement, tout en refusant de répondre aux questions posées par les journalistes présents. De plus, la condition préalable à ce désengagement de l'Etat citée par Temmar, c'est à dire le passage obligé par la fusion des entreprises nationales pharmaceutiques suscite des interrogations et sème le doute chez les opérateurs privés. Rappelons que, malgré l'importance du marché des médicaments en Algérie, la production nationale ne couvre que 34,54% des besoins internes.