Le port de Tanger fait bien des jaloux. Abdelhamid Temmar, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements ne cache pas que “l'Algérie veut positionner le port de Djendjen comme un concurrent direct à celui de Tanger, au Maroc, pour attirer des investisseurs étrangers”. C'est le numéro trois mondial de l'exploitation des terminaux à conteneurs dans le monde, Dubai Ports World (EAU), qui devrait s'occuper de la création des joint-ventures qui opéreront les terminaux à conteneurs des ports d'Alger et de Djendjen. Une enveloppe de 1.300 milliards de centimes a été débloquée pour cela. Les négociations entre DPW et le gouvernement algérien portent sur un accord pour une gestion d'une durée de vingt ans. L'autre aspect des négociations concerne le montant des investissements à réaliser par DPW pour moderniser les terminaux à conteneurs des deux ports. DPW prendra automatiquement la concession des deux ports. C'était la condition posée par les Algériens. Pour le moment, il n'y a aucun accord signé par l'opérateur portuaire et le gouvernement.