Alors que la commercialisation illicite de l'aide humanitaire orchestrée par les hauts responsables du Polisario, bat son plein dans tous les pays situés au sud de l'Algérie : Mauritanie, Mali, Niger ainsi que dans tout le Sud Ouest algérien, la situation se détériore chaque jour davantage dans les camps de Tindouf. Une étude officielle financée par le Fonds des Nations -Unies pour l'Enfance ( Unicef ) et agrée d'un témoignage de l'Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (F.A.O) atteste en effet que «chez les familles séquestrées dans les camps de Tindouf et Lahmada, 65 % de femmes en âge de fertilité souffrent d'anémie autant que 76% de femmes enceintes. Les enfants de moins de cinq ans souffrent également de malnutrition en raison de la rareté de plus en plus fréquentes de denrées alimentaires dans les camps. Une partie infime de l'aide humanitaire en tous genre est certes écoulée dans les camps, mais la partie du lot est détournée vers un commerce illicite et vile. D'abord sur le territoire du pays d'accueil, puis via, le territoire mauritanien que les mercenaires du polisario se permettent toujours de traverser en toute liberté et impunité, vers tous les pays voisins.» En Mauritanie même, puis au Mali, au Niger' et plus loin encore. Pour les familles sahraouis vivant sur le territoire national et issus en particulier des Provinces de Laâyoune, Dakhla, S'mara et Boujdour, et qui viennent de regagner leur pays dan s le cadre des opérations d'échanges de visites familiales organisée sous les auspices du Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) affirment que la plupart de leurs parents et compatriotes de Tindouf souffrent toujours le martyre en raison du manque d'eau, d'électricité et aussi de la chaleur qui a atteint une moyenne quotidienne de 47 degrés tout au long des mois de juillet et aôut. On affirme aussi que des voitures 4X4 offertes au polisario par des organisations humanitaires internationales, dont notamment une importante association caritative italienne sont utilisés aussi bien par le président Mohamed Abdellaziz que son premier ministre Mahfoud Ali Biba, président de la délégation du polisario aux négociations Manhasset. Plusieurs associations et composantes de la société civile basées à Laâyoune et s'intéressant notamment à l'action humanitaire appellent à une action amplifiée pour attirer l'attention de l'opinion mondiale sur les souffrances endurées par les populations sahraouies séquestrées depuis plus de trente ans.