Sécheresse Les agriculteurs des Beni Amir réclament l'eau d'irrigation Ils étaient plus de 150 fellahs, du cercle des Béni Amir à organiser un long sit in, lundi 7 mai devant le siège de l'Office Régional de Mise en Valeur Agricole du Tadla (ORMVAT), pour réclamer des quantités suffisantes de leur quota en eaux d'irrigation. Une heure par hectare pour chaque période d'irrigation soit, environ un mois. Ce que les agriculteurs considèrent comme un moyen de sauver ce qui reste de leurs revenus en blé, en coton et toutes sortes de plantations. La rareté des pluies en cette saison agricole a eu des effets négatifs sur l'ensemble de la région. Le niveau de contenance du barrage Bine El Ouidane, traditionnellement estimé à plus de 363 million de m3, est actuellement à moins de 300 m3, tandis que des grands fleuves, l'Oum R'biâ et Oued El Abid, ont diminué de près de 40 %. Ainsi, tous les programmes d'irrigation prévus dans la zone d'intervention de l'ORMVAT, les terres des Béni Amir et tout autour de Fquih Ben Salah, sont ainsi remis en question, non seulement pour la saison agricole en cours, mais surtout pour pouvoir aborder la prochaine saison à l'automne. Les fellahs étaient devant le siège de l'ORMVAT pour dénoncer la politique de deux poids et deux mesures que cet office pratique à leur égard, d'autant plus que l‘ORMVAT avait annoncé au début de la saison qu'il se proposait de réserver 130 millions de m3 pour irriguer 26880 hectares dans le cercle des Béni Amir et que cette quantité, qui représente déjà plus de 12 % de moins que la saison précédente, ne sera pas respectée. Beni Mellal Reconstitution du crime abject du quartier El Amria En présence des autorités judiciaires et de centaines de citoyens, s'est effectuée vendredi 4 mai à Béni Mellal, la reconstitution du crime commis au quartier El Amria le 22 avril et qui a ému l'opinion locale et régionale. La victime, Leila Chtaybi, une jeune fille de 19 ans, que son voisin et petit ami, Mohamed El Mezrari, un célibataire de 38 ans, tailleur de bâches parasols et tentes, a entraînée dans la pièce qu'il louait chez la mère adoptive de celle ci, avant de l'assassiner et de la couper en morceaux avant de la jeter dans un dépôt d'ordures. Avec ses com- plices, il cherchait à s'emparer d'un pactole de 50 millions de centimes dont la victime avait hérités, de sa famille. Le tueur et ses complices ont été présentés devant la justice.