Plus habitable, mieux motorisé, mieux équipé, mais également plus beau, le monospace coréen peut enfin se frotter, sans complexe, aux cadors de la catégorie. L'année 2007 s'annonce prometteuse pour Kia Motors Maroc. L'importateur de la marque coréenne enregistre en effet un trimestre aux performances commerciales tonitruantes, se soldant par une troisième place sur le marché marocain des voitures de tourisme importées (CBU), signant au passage le premier volume de ventes au titre du mois de mars 2007. Et, selon toute vraisemblance, ce n'est pas fini, puisque la gamme Kia accueille aujourd'hui une nouveauté de taille : le Carens troisième génération. Une nouvelle fois, le constructeur coréen prouve qu'il apprend vite,:alors que son prédécesseur était, avec son profil de mini-van, loin des canons esthétiques actuels. Le Carens III s'offre un coup de crayon bien plus flatteur, sans cependant sortir des sentiers battus. Un profil entre monospace et break surélevé, une face avant plus expressive et un décrochement de la ceinture de caisse au niveau de la troisième vitre latérale… et le tour est joué ! Au passage, le Carens s'allonge de six centimètres, devenant, avec ses 4,55 m, le plus imposant des monospaces compacts. 7 places ou un coffre L'intérieur est de la même eau, avec une planche de bord très joliment dessinée, qui plus est moilée dans des plastiques plus engageants et de meilleure qualité, même s'ils restent en deça des références en la matière. L'agencement des commandes est également bien pensé. On apprécie notamment l'implantation du levier de vitesses en hauteur sur la console centrale, et la disparition du classique frein à main, devenu automatique et remplacé par un simple bouton à gauche du volant. La place libérée va à un accoudoir central doublé d'un rangement compartimenté, qui fait partie de la pléthore de rangements et de porte-gobelets, qu'offre l'habitacle. Coté modularité, pas de sièges individuels aux places arrières. Le Coréen y préfère une banquette fractionnable (60/40), repliable et coulissante. Elle est secondée en série par une seconde banquette d'appoint, également divisée en deux parties. Ces deux sièges s'avèrent, une fois n'est pas coutume, plutôt confortables, assez faciles d'accès et encore plus facilement repliables dans le plancher du coffre… ou dans ce qu'il en reste. Car si en configuration cinq places, le volume de ce dernier est de 400 litres, il est réduit à une contenance symbolique en configuration sept places. Un Diesel, c'est tout… Sous le capot, l'offre du nouveau Carens se limite à un 2.0 litres diesel tout ce qu'il y a de plus moderne (injection directe Common rail, turbo à géométrie variable). Il affiche ainsi une puissance de 140 ch et 300 Nm de couple, pour une consommation annoncée à 6,2 l/100 km. L'acheteur n'aura pas non plus de choix concernant la dotation en équipements. L'unique finition disponible s'avère cependant particulièrement complète : ABS, double airbag, climatisation automatique, ordinateur de bord, autoradio CD MP3, rétroviseurs électriques, alarme, projecteurs anti-brouillard, jantes alu, barres de toit coulissantes… Le tout à un tarif de 235.000 DH, qui devrait sans mal permettre au Carens de s'offrir une place de choix sur le segment des monospaces compacts. Et, pourquoi pas, détrôner les cadors de la catégorie, que sont le Toyota Corolla Verso et autre Renault Scénic.