En annonçant sa voiture à 2.500 dollars, le constructeur indien Tata Motors a provoqué un petit séisme dans le monde de l'industrie automobile. La Tata Nano est-elle vraiment la révolution qu'elle prétend être ? Le 10 janvier dernier, Tata Motors jetait un pavé dans la mare de l'industrie automobile, en dévoilant sa très attendue voiture à 2500 dollars. Née d'un projet annoncé par le constructeur indien depuis plusieurs mois et baptisée Tata Nano, cette «voiture du peuple» est une ode au minimum automobile, l'expression ultime du low-cost sur quatre roues. Longue de 3,1 mètres, large de 1,5 m et haute de 1,6 m, cette petite voiture opte pour une ligne rondouillarde, dans l'air du temps. L'intérieur est en revanche spartiate au possible : la planche de bord se contente d'un petit tableau de bord à l'instrumentation minimaliste. Idem côté équipements : pas de clim, de vitres électriques ou d'airbags, même dans la version «luxe» aux boucliers teints. Mais l'essentiel est là : la Nano peut accueillir quatre adultes, mais sans leurs bagages, puisque le coffre, placé sous le capot avant, ne peut contenir qu'une petite valise. Le moteur, lui, est placé à l'arrière. Il cube de 623 cm3 et développe 33 ch, propulsant la voiture jusqu'à 80 km/h. Mais le plus intéressant est bien évidemment le tarif : lors de sa commercialisation, prévue pour septembre prochain, la Nano ne coûtera que 100.000 roupies, soit un peu moins de… 19.000 DH ! Ce qui en fait la voiture la moins chère du monde, et de loin ! Repenser l'automobile Pour obtenir ce prix-plancher, Tata Motors a conçu son auto à partir d'une feuille blanche, invitant ses 500 ingénieurs à repenser chaque pièce du véhicule, en fonction de son coût et de sa «nécessité». D'où l'absence de gadgets de confort ou d'équipements de sécurité sophistiqués (donc coûteux). Même la boîte de vitesse a été revue, s'inspirant d'un mécanisme inventé par… Léonard de Vinci ! Même la stratégie de distribution devrait être tout aussi peu conventionnelle. Le constructeur indien table sur un volume de 250 000 ventes les premières années, pour atteindre ensuite l'objectif d'un million de véhicules. Marchés visés : d'abord l'Inde, qui ne compte que 7 millions de voitures pour 1,1 milliard de citoyens, puis les pays émergents. Mais les dirigeants de Tata Motors n'excluent pas de s'attaquer aux marchés européens, avec une version conforme aux normes de sécurité de ces pays et équipée d'un moteur électrique. Une petite voiture, économique et écologique… ça ne vous rappelle rien ? Si : une certaine Smart, dont la version originelle, imaginée par Nicolas Hayek, le patron de Swatch, avait pratiquement la même fiche signalétique. Avant que Mercedes ne décide d'en faire la micro-citadine chic qu'elle est aujourd'hui. Usine Renault-Nissan. C'est parti ! L'Alliance Renault-Nissan et le Royaume du Maroc viennent de procéder à la signature officielle de la convention d'investissement, concrétisant le projet d'implantation d'un complexe industriel dans la région de Tanger. Ce complexe industriel, dont les travaux débuteront dans les prochaines semaines, sera situé sur un terrain de 300 hectares de la Zone économique de Tanger Méditerranée, et utilisera la plateforme du Port de Tanger-Med. L'usine aura une capacité de 200.000 véhicules par an dès 2010, avant d'atteindre le double à terme. Représentant un investissement capacitaire global de plus de 600 millions d'euros, ce complexe conduira à la création de 6.000 emplois directs et près de 30.000 emplois indirects. La direction du projet a été confiée à Edouard Armalet. La C1 arrive Les chiffres de vente de la Kia Picanto, best-seller des modèles importés sur le marché marocain, a visiblement donné des idées à Sopriam. En effet, pour contrer la petite coréenne, l'importateur des marques Citroën et Peugeot lancera bientôt la Citroën C1, petite citadine conçue par PSA en partenariat avec Toyota et construite dans la République tchèque. Longue de 3,4 m, la petite chevronnée se distingue par un design tout en rondeurs et par une habitabilité très correcte. Seule la version essence (1.0 l et 68 ch) sera commercialisée, en deux niveaux d'équipements, proposés à 115.000 DH et 125.000 DH. Nouvelle Alfa Romeo 147. Plus fun encore ! Plus sportive, plus aguichante, plus fun pour tout dire. La nouvelle Alfa Romeo entend bien faire oublier la précédente mouture, pourtant plébiscitée «voiture de l'année 2001». Le récent cru de la marque italienne affiche des performances dignes d'une belle sportive et arbore un design dynamique très personnel. Mais au-delà du tempérament fougueux, la nouvelle 147 se prévaut, entre autres, d'une motorisation homogène et performante, d'un niveau de confort et d'une qualité de finition largement accrus. La gamme comprend trois moteurs à essence et trois turbodiesels. Les deux 1.6 Twin Spark 16 soupapes développent respectivement 105 ch et 120 ch. Le 2.0 16v de 150 ch (appartenant toujours à la famille Twin Spark) a déjà remporté un vif succès auprès de la clientèle Alfa Romeo. Quant aux turbodiesels, il s'agit des deux variantes du 1.9 JTD (100 ch et 115 ch) ainsi que du puissant 1.9 JTD 16v M-Jet qui développe 150 ch. En matière de boîtes de vitesses, la nouvelle version du modèle propose une innovante transmission robotisée qui offre une interface encore plus conviviale et plus intuitive, sans pour autant renoncer au plaisir de conduite que procure la transmission mécanique. Enfin, le véhicule adopte les nouvelles suspensions Confort. Cette géométrie comporte une suspension dite «en quadrilatère» à l'avant et un schéma McPherson évolué à l'arrière. Pour le client, tout cela se traduit par un confort de conduite accru, sans pour autant pénaliser la maniabilité. La nouvelle Alfa Romeo 147 est commercialisée sur le marché national par Fiat Auto Maroc. Les motorisations disponibles sont proposées aux prix TTC suivants, pour les versions essence : 235.000 DH (1.6 de 105 ch) et 265.000 DH (1.6 de 120 ch). Pour les versions turbodiesel : 255.000 DH (1.9 de 120 ch) et 295.000 DH (1.9 de 150 ch).