Education et formation Des bibliothèques numériques pour lutter contre l'immigration clandestine L'ONG Italienne de Volontariat et de Coopération internationale et la fondation Zakoura pour l'Education, étaient la semaine dernière, dans la province de Beni Mellal, où ils ont eu l'occasion de visiter un certain nombre d'établissements scolaires . L'objectif étant d'apporter les dernières retouches à un ambitieux projet, tendant à doter certains lycées et collèges de la province de bibliothèques numériques, dans le cadre du projet MEDIATEC, qui consacre un partenariat dynamique signé il y a quelques mois, entre L'Académie Régionale de l'Education et de Formation de la Région de Tadla et la fondation Zakoura. Ce partenariat concerne, pas moins de dix établissements considérés comme des zones stratégiques situées dans de grands pôles d'habitations, en particulier, les quartiers émetteurs de jeunes immigrés clandestins vers l'eldorado européen. Le projet MEDIATEC, tend à introduire ces bibliothèques numériques, aussi bien dans les écoles que dans leur environnement immédiat et d'en faire des espaces ouverts pour les jeunes élèves. Les villes concernées par le projet, sont situées tout autour des villes et des centres urbains de Fquih Ben Salah, Souk Essebt Oulad Nemma, Had El Bradiya, Beni Mellal, Zaouiet Cheikh, Kasbat Tadla et évidemment Beni Mellal . L'opération cible surtout les jeunes, dont les conditions sociales et économiques sont susceptibles de les entraîner vers l'aventure de l'immigration clandestine, souvent périlleuse et dont été victimes, tout au long de ces dernières années, des dizaines de jeunes de la région de Tadla, parmi eux des enfants. Selon les promoteurs de ce projet, les cadres responsables appelés à exercer dans ces bibliothèques, ont suivi une formation spécifique et ont pour responsabilité, d'assurer l'orientation et l'encadrement juridique culturel et social des adhérents et de les encourager à explorer de nouvelles solutions de rechange, allant dans le sens positif, comme par exemple, la création de leur propre entreprise. ecole et environnement Campagnes de propreté à l'intérieur des écoles Durant la période du 16 au 28 avril 2008, les établissements d'enseignement de la région de Tadla Azilal, sont entrés dans une phase d'embellie généralisée, avec la célébration de la semaine de l'environnement, au sein des établissements de d'Education et de formation, avec de vastes chantiers auxquels sont associés élèves, étudiants et enseignants. Une vaste campagne de propreté autour des écoles, ponctuée d'opérations d'implantation d'arbres et d'amélioration de la qualité des jardins. Cette semaine, était aussi l'occasion d'associer les parents d'élèves, les autorités locales et les élus locaux, à cette initiative, en vue de discuter des moyens et des dispositions à prendre en vue, d'associer toutes les potentialités et toutes les composantes de la société civile, dans ce type d'opération de salubrité publique. Les représentants de l'ONG Italienne et les représentants de la fondation Zakoura, venus apporter des ébauches de solutions au calvaire de l'immigration clandestine, ont eu l'occasion de se rendre compte de toute l'importance que les parents d'élèves accordent à ces problèmes, meme si, pour la majorité de la population, en particulier les jeunes, renoncer au rêve de gagner l'éldorado européen, est un simple voeu pieux. agro-industrie Grogne sociale à l'usine Beni Park es ouvriers de l'Usine Beni Park, spécialisés dans l'emballage des agrumes, tout comme ceux des fermes de la Sodéa, ont décidé d'organiser un nouveau sit-in devant le siège de la Wilaya de Tadla Azilal, dès le début de la semaine prochaine, en vue d‘attirer l'attention des responsables sur le calvaire que subissent les travailleurs de ces unités. Depuis le 11 décembre dernier, 200 ouvriers, hommes et femmes sont entrés dans un sit-in ouvert, après l'éclatement d'un conflit entre les propriétaires de l'usine. Pourtant, cette usine, dont le lancement remonte à l'année 1967, a fonctionné normalement durant près de quarante ans, et représentait l'un des tous premiers fleurons du tissu industriel dans la région. Plusieurs raisons sont avancées pour justifier ces fermetures et licenciements en chaîne. D'abord, le fait que plusieurs propriétaires des fermes, préférent faire emballer leur produits dans de grandes villes, comme Casablanca. D'autres parlent de l'absence de toute stratégie de développement de cette unité industrielle, jusque là très compétitive. Enfin, d'autres sources résument cette situation par des conflits artificiels qui auraient éclaté ces dernières années entre propriétaires. Mais quelles que soient les raisons invoquées par les uns et les autres , il est certain que le résultat est finement le même. Cette unité prestigieuse qui faisait la réputation de la région de Tadla Azilal, est aujourd'hui condamnée à mort, sous les yeux impuissants des autorités régionales et des départements de tutelles, qu'il s'agisse du ministère du commerce ou celui de l'agriculture. Le sit-in décidé va sans doute se perpétuer même au-delà de la fête du Travail, qui sera célébrée dès mardi prochain. Il est à rappeler que l'usine Beni Park traite annuellement près de 140.000 tonnes d'agrumes, et que sa fermeture s'est opéré en violation avec les règles les plus élémentaires de la législation du travail.