Mercedes renouvelle la Classe C, best-seller mondial de la marque à l'étoile. Au menu : une esthétique de Classe S et des velléités sportives bien affichées. La Classe C est morte. Vive la Classe C. Mercedes a récemment levé le voile sur la troisième génération de sa familiale à succès. Comme à l'accoutumée, la petite étoilée copie le style de sa (très) grande sœur, la Classe S. On retrouve ainsi les mêmes formes anguleuses et musclées, avec, en point d'orgue, les controversés passages de roues enflés. Petite frivolité, la Classe C offre à l'acheteur le choix entre un faciès classique, avec la calandre à barettes traditionnelle surmontée de l'étoile (sur les finitions Classic et Elegance), et un visage plus sportif avec le sigle de la firme au cœur d'une calandre plus ajourée, comme sur les coupés de la marque (finition Avantgarde). Loin d'être une nouveauté, une telle différenciation a déjà été appliquée sur certains millésimes de la bonne vielle 190. La nouvelle venue affiche des dimensions en légère hausse: 5 cm de plus en longueur, 4 en largeur et 4,5 cm en empattement. L'habitabilité y gagne, sans cependant faire référence dans le segment. Petite performance, elle est parvenue à éviter la prise de poids liée à la sécurité et à l'équipement en progrès. Confort et «agilité» Côté équipement, justement, la Classe C III fait le plein sur le plan de la sécurité, notamment avec la présence en série du système Pre-Safe qui anticipe les collisions. Pour le reste, on retrouve de l'habituel (7 airbags), du commun (des «Flashing Brake Lights», feux crépitant rapidement en cas de forte décélération) et de l'inédit, avec un éclairage intelligent qui s'adapte aux faibles conditions de visibilité. Inédite est aussi la volonté de Mercedes de renforcer l'image sportive de sa berline, argument jusqu'ici monopolisé par le rival BMW. Le moyen ? Un «pack Agility Control» de série sur toutes les versions, adaptant l'amortissement au style de conduite. En option, le pack Advanced Agility propose un mode de conduite sport, avec régulation électronique des amortisseurs et direction à démultiplication directe avec centrage variable. Côté moteurs, pas de grande nouveauté (pour le moment), Mercedes se contentant de revoir les valeurs de puissance et de couple de blocs existants à la hausse, avec des consommations en légère baisse: le 4 cylindres de la 180 Kompressor gagne 13 chevaux (156 à présent) et celui de la 200 Kompressor 20 ch (184 ch). À l'inverse, les 230, 280 et 350 affichent toujours respectivement 204, 231 et 272 ch. L'offre diesel se constitue au départ des C 200, C 220 et C 320 CDI, de 136, 170 et 224 ch. Nul doute que la liste des mécaniques va bientôt s'étoffer. Comme d'ailleurs votre compte bancaire, si vous craquez pour la nouvelle Classe C.