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Les négligences qui fâchent

Bien que la Loi de Finance ne soit pas encore devant le Parlement, les indiscrétions fusent de partout et sont largement commentés. Le premier concerne, la baisse du taux de l'IGR, le patronat s'en est satisfait par la voie de la CGEM , mais les employeurs rappellent au gouvernement que même un taux de 42% ne respecte pas les dispositions de la Charte des investissements qui est une sorte de loi-cadre. En effet, cette dernière stipulait un taux maximal de 41,5% pour l'impôt sur le revenu. Concernant, la TVA l'harmonisation se poursuivra dans le sens de la hausse des taux, alors que les recommandations de la Banque mondiale et du FMI faisant état de la nécessité de faire baisser ce prélèvement indirect. Certes il était question de ramener la TVA à deux taux seulement. Le pari est presque gagné, puisque les taux de 7 et 14% disparaissent, comme ils l'ont fait progressivement ces dernières années, au profit des taux de 10 et 20%. Toutefois, les institutions financières internationales voulaient également que l'Etat en profite pour faire baisser les taux. Cela permettrait de relancer la consommation et d'élargir l'assiette fiscale.
La cession de 4% de Maroc Telecom devrait rapport près de 4 milliards de dirhams. Mais certains s'interrogent sur l'opportunité de céder cette part du capital de l'une des entreprises les plus rentables du pays. Sans doute, répondent d'aucuns, c'est pour financer le cadeau fiscal offert aux salariés. Car, explique M. Bolif du PJD, l'Etat aura un manque à gagner de 3 milliards de dirhams environs, dont 2,56 dû à l'IGR et 500 millions imputables à la patente.
Mais, les détracteurs de Fathallah Oualalou critiquent également la hausse des charges du personnel de l'Etat. Avec les départs volontaires, la promesse était faite que la masse salariale allait baisser. Mais le discours n'a pas été suivi d'actions, bien que l'opération de départ volontaire ait connu un franc succès. La masse salariale s'établit à 63 milliards de dirhams en hausse de 7% par rapport à 2006.
Mais pour financer tout cela, l'Etat a la solution miracle de l'endettement. S'il est vrai que la dette extérieure est en forte baisse, la dette intérieure elle a littéralement explosé avec une hausse de 41% prévue en 2007 par rapport à 2006.
D'une manière générale, on est donc loin du tableau beau que le ministre des Finances et de la Privatisation de même que le Premier ministre lui-même, se plaisent à peindre. Le Maroc a des soucis de compétitivité puisque le taux de couverture des importations par les exportations est passé sous la barre des 50%. La balance des paiements continue de compter sur les recettes des MRE et heureusement sur une activité désormais pérennisée qu'est le tourisme. La croissance reste faible et a du mal à être stabilisée au dessus de la barre des 5%. Le Maroc reste arrimés à l'Europe dont les taux de croissance qui dépassent 1% sont considérés comme des prouesses, alors que l'Asie brandit fièrement ses croissances0 à deux chiffres. Il faudra que l'on se décide bien un jour.


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