Rachid et Mohamed, âgés respectivement de 26 et 23 ans, ont été arrêtés par les éléments du GUS à hauteur de la prison civile d'Oukacha. Ils ont été confiés à la police judiciaire de Hay Mohammadi-Ain Sebâa. A deux, ils avaient fait plus d'une centaine de victimes. Le 25 mai dernier, vers 18 H 45 mn, des éléments du GUS avaient aperçu deux jeunes garçons à bord d'une motobécane de marque Peugeot 103, dans la rue Haouzia, près du complexe pénitencier Oukacha. Interpellés, les deux jeunes garçons ont tenté de fuir, mais les policiers les ont vite immobilisés. Ils étaient en possession de quatre téléphones portables et d'un sac à main contenant des bijoux et un autre portable. Le butin était encore chaud. Rachid a 26 ans et Mohamed en a 23. Ils sont originaires des carrières Rhamna de Sidi Moumen. Ils ont été confiés à la police judiciaire de Hay Mohammadi-Ain Sebâa avec leur butin. L'interrogatoire des accusés a révélé que les deux jeunes garçons étaient à l'origine de plus d'une centaine de vols à l'arrachée et de vols sous la menace à l'arme blanche. Seules sept victimes ont répondu à la convocation des enquêteurs. Elles ont reconnu les agresseurs. L'identification de Rachid a révélé également aux enquêteurs que trois de ses frères étaient condamnés pour vols et viols. Sa femme aussi purgeait une peine d'emprisonnement à Oukacha d'où elle devait sortir dimanche dernier. Rachid et Mohamed ont été déférés devant la Cour d'appel de Casablanca pour vol qualifié sous la menace à l'arme blanche. Les agresseurs avaient aussi un couteau sur eux. Par ailleurs, jeudi dernier, cette même police judiciaire a procédé à l'arrestation d'un certain Ouakti Abdessamad, un trafiquant notoire de stupéfiants. Il a été coincé aux carrières Al Ouasiti (Houmman El Fetouaki) en possession de 800 g de chira répartis en quatre plaquettes. Abdessamad a, lui aussi, deux sœurs en prison, Khadija et Amina. Elles purgent une peine d'emprisonnement pour trafic de stupéfiants et de barbituriques. Le même jour, un certain Mâmmar Bouchaib a été arrêté à Souk Essalam en possession de 250 unités de «Maâjoun». Les deux trafiquants ont été déférés samedi devant le tribunal de première instance.