L'être humain a toujours cherché les choses interdites, les choses occultes, les plaisirs de la chaire, les plus dangereux, égal à faire le saut mortel du cirque. Parfois on essaye d'y mettre des barrières, là où on ne peut pas, malgré toutes les interdictions et toutes les poursuites, il y aura toujours une cause qui justifiera le besoin de chercher le plaisir extrême pour soulager les besoins charnels. Quelles sont les causes qui mènent des jeunes femmes à vendre leurs "services" ? Quelles sont les causes qui mènent des milliers d'hommes à acheter leurs "services" ? La liste serait longue et sa lecture très fatigante. Chacun d'eux peut en faire un long exposé et argumenter un million de raisons, sûrement très valable pour chacun d'eux. Mais quelles sont réellement les causes de ceux qui jugent et qui maudissent ceux qui font leur choix de vie d'un côté et ceux qui font leurs choix pour satisfaire leurs besoins "animales", qui en fait sont ceux de tout être humain. Vendre son corps n'est pas une chose facile, se donner à quelqu'un en corps et non en âme, n'est pas une tâche simple, surtout que cela se répète au long d'une journée et d'une nuit sans repos. Il faut avoir du courage, du sang froid, car parfois la vie leur réserve des escarmouches désopilantes. Le matin avec le corps meurtri par les chercheurs des milles plaisirs, elles se retirent essoufflées pleines de douleurs du corps et de l'âme, elles rentrent chez elles, parfois un tout petit coin chez leur maître, celui qui dit qui les protègent, celui qui dit qui les sauvegardent, mais surtout celui qui compte les gains de leurs nuits de travail épuisant. Elles se retrouvent seules sans famille, sans amis, elles et leurs pensées. L'esprit ailleurs, probablement pensent-elles à cet enfant que quelqu'un lui garde et qu'elles préfèrent éloigner d'elles par honte, par nécessité. Cela ne veut pas dire qu'elles ne les aiment pas, au contraire cela accentue encore plus son engagement avec leur travail. Qui dit que ce sont des femmes de « « JOIE » », on voit plutôt des femmes de tristesse, de douleur, des femmes du désespoir. Rien à dire, rien à justifier, le métier le plus vieux du monde, est sans doute le plus triste du monde En souvenir d'une prostituée de 70 ans qui faisait encore son métier malgré son âge, va pour toi Carmen.