Les stations-service menacent de paralyser l'économie nationale durant le mois de Ramadan, les services de la police mobilisés contre la criminalité au cours du mois sacré... AL Massae : Fin du suspense : Les ministres istiqlaliens présentent leur démission au Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane. Ils ont signé, hier mardi, leurs lettres de démission lors d'une réunion d'urgence tenue au domicile du président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab. Des sources istiqlaliennes ont affirmé que cette réunion a connu la présence de tous les ministres du parti de la Balance à l'exception de Mohamed El Ouafa, ministre de l'Education nationale. Dans le même cadre, des sources gouvernementales ont fait savoir que tous les scénarii ne sont pas à écarter, notamment l'acceptation ou le rejet de certaines de ces démissions, ou le maintien de certains ministres istiqlaliens au sein de l'actuel Exécutif, tel que celui de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka. Le DG de la Sûreté nationale, Bouchaib Rmail mobilise les préfets de police pour la lutte contre la criminalité. Une source policière a indiqué que Rmail vient de mettre au point, en coordination avec plusieurs responsables des services de police, un nouveau plan pour la lutte contre la criminalité durant le Ramadan, eu égard à l'augmentation du taux des actes criminels au cours de ce mois sacré dans plusieurs villes, notamment Casablanca, Rabat et Fès. La direction du PJD tiendra samedi prochain une réunion qui sera consacrée à la discussion de la démission des ministres du parti de l'Istiqlal, et le dirigeant PJDiste, Abdelali Hamieddine indique que le secrétariat général du parti a décidé de n'entrer en contact avec aucun parti politique pour remplacer l'Istiqlal qu'après la sortie définitive du parti de la balance du gouvernement. Les stations-service rejoignent les distributeurs de gaz et menacent de paralyser l'économie nationale durant le mois de Ramadan. Les propriétaires des stations-service au Maroc sont résolument déterminés à observer leur mouvement de grève de 48 heures, prévu les 17 et 18 juillet, soulignant qu'ils n'exercent aucune pression sur le gouvernement, mais ils ne font qu'exercer leur droit à la défense de leur survie. Al Ahdath Al Maghribia : Les ministres de l'Istiqlal présentent enfin leur démission au Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane qui les soumettra à son tour au Souverain. Un dirigeant proche du Chef de l'Exécutif a fait savoir que les actuels scénarii possibles varient entre le refus de ces démissions ou l'acceptation de certaines d'entre elles, le maintien de certains ministres istiqlaliens, allusion faite au ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka et Mohamed El Ouafa, ou bien l'organisation d'élections législatives anticipées. Après la mise à exécution de la décision du retrait de l'Istiqlal du gouvernement et la démission des ministres istiqlaliens : Les options qui s'offrent à Benkirane pour la recomposition de sa majorité gouvernementale se limitent à la formation d'un gouvernement minoritaire avec la participation de certains ministres istiqlaliens, à la convocation d'élections législatives anticipées ou à la recherche d'un nouvel allié parmi les partis de l'opposition. Assabah : Les ministres de l'Istiqlal quittent le gouvernement Benkirane. Les ministres istiqlaliens, à l'exception de Mohamed El Ouafa, ministre de l'Education nationale, se sont réunis mardi à Rabat pour rédiger leurs lettres de démission en vue de les présenter, en personne, au Chef du gouvernement, suite à la décision du comité exécutif du PI de quitter le gouvernement. Des sources bien informées ont indiqué que Hamid Chabat, SG du parti de la balance, a chargé Karim Ghellab, président de la Chambre des représentants, d'élaborer la formule légale des lettres de démission, précisant que les ministres du PI se sont rendus au domicile de Ghellab pour signer leurs lettres de démission, à l'exception de Mohamed El Ouafa, qui n'a pas pris part à cette réunion, car il était en mission à Laâyoune, mais il présentera ce mercredi sa démission à l'instar de ses collègues. Par ailleurs, des sources partisanes ont indiqué que le RNI a conditionné son entrée au gouvernement Benkirane par l'octroi du portefeuille de l'Economie et des Finances à son président, Salaheddine Mezouar. Arrestation d'agents des forces auxiliaires pour avoir projeté de protester avec leurs uniformes. Le centre judiciaire du commandement régional de la gendarmerie royale de Laâyoune a déféré récemment devant le tribunal militaire à Rabat cinq agents des forces auxiliaires pour violation du règlement militaire après avoir projeté d'observer un sit-in à la place du Mechouar à Laâyoune pour réclamer l'amélioration de leur situation sociale. Aussitôt informés, les services compétents dans la ville ont réussi à empêcher la mise à exécution de ce sit-in. Akhbar Al Yaoum Al Maghribia : Le Chef du gouvernement perd sa majorité : L'avenir de l'équipe gouvernementale entre les mains du Palais et du RNI. Les ministres du Parti de l'Istiqlal, à l'exception de Mohamed El Ouafa, ont signé lundi leurs lettres de démission au domicile de Karim Ghellab, et devant le SG du Parti, Hamid Chabat. Des observateurs de la scène politique nationale ont estimé que le sort du gouvernement est désormais entre les mains du Palais et du Rassemblement national des indépendants (RNI) de Salaheddine Mezouar, faisant savoir que Benkirane pourrait entamer des négociations avec le président du parti de la Colombe pour remplacer le PI, mais les RNIstes ont besoin d'avoir le feu vert des hautes sphères de l'Etat pour se présenter comme alternative de rechange en cette conjoncture. Scénarios de l'après-démission des ministres du Parti de l'Istiqlal. Pour le dirigeant PJDiste et professeur de droit constitutionnel, Abdelali Hamieddine, trois scénarios s'offrent au Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane : le premier est de négocier avec le Parti de l'Istiqlal et d'accepter seulement certaines démissions, quant au deuxième, il consiste en l'acceptation de la démission des ministres istiqlaliens et la recherche de nouveaux alliés, alors que le 3ème scénario réside dans la convocation d'élections anticipées. Le conseil national du PJD peut opter pour l'escalade. Le Secrétariat général du parti de la Lampe, qui se réunira, samedi prochain, devra fixer la date de la tenue du prochain conseil national du PJD. Selon un dirigeant PJDiste, la prochaine réunion du parlement du parti s'annonce "très chaude", ajoutant que tous les scénarii après la démission des ministres de l'Istiqlal seront à l'ordre du jour de cette rencontre, y compris celui de la convocation d'élections législatives anticipées. Mauvaise nouvelle pour Abdelilah Benkirane ! : La corruption a proliféré durant les deux dernières années. Selon un sondage réalisé par Transparency-Maroc, 58% des Marocains ont considéré que la corruption a proliféré au cours des deux dernières années, alors que 72% des Marocains sondés ont qualifié d'"inefficaces" et "non efficientes" les mesures prises pour la lutte contre ce fléau. Al Khabar : Le Roi fait prévaloir la Constitution : Le Parti de l'Istiqlal subit un sérieux revers suite à sa décision de se retirer du gouvernement en se référant à l'article 47 de la Constitution et non pas à l'article 42 comme cela a été à maintes reprises affirmé à travers les déclarations des dirigeants du PI, notamment le SG du parti, Hamid Chabat. Par ailleurs, une réunion urgente du Secrétariat général du PJD est prévue dans les jours à venir pour trancher les scénarios probables et mettre en place une feuille de route à même de mieux traiter la décision du PI de se retirer du gouvernement. Driss Dahak accusé de "mépris" à l'égard de l'institution législative, après son refus de se présenter devant les parlementaires pour être questionné sur plusieurs dossiers. Dans ce sens, le président du groupe parlementaire du PAM à la Chambre des représentants, Abdellatif Ouahbi, a ouvertement critiqué le SG du gouvernement, Driss Dahak, qui se comporte avec "dédain" et "mépris" vis-à-vis des parlementaires et de l'institution parlementaire, puisqu'il ne s'est jamais présenté à aucune des séances publiques tenues par le parlement. Echange d'accusations et vives altercations entre les parlementaires au sein de la commission de la Justice, de la législation et des droits de l'homme à la Chambre des représentants. La demande de la députée PJDiste, Amina Maâ El Ainine, de reporter l'examen de la proposition de loi qui vise à garantir le droit d'accès à l'information, étant donné la conjoncture politique que traverse le pays et de trouver une formule appropriée pour le traitement de cette proposition présentée par deux groupes parlementaires et par le gouvernement, a suscité l'ire de certains parlementaires, notamment les députés USFPéiste, Hassan Tariq et PAMiste Abdellatif Ouahbi. Transparency International-Section Maroc révèle des données "alarmantes" sur la prolifération de la corruption dans plusieurs secteurs au Maroc. Selon l'organisation, les secteurs de l'administration publique, de la police, de la santé, des médicaments et de la justice sont les plus touchés par ce fléau. Annahar Al Maghribia : Hamid Chabat, SG du Parti de l'Istiqlal a fait part lundi à SM le Roi Mohammed VI de la démission des ministres du PI du gouvernement Benkirane, en application de la décision du conseil national du parti, prise le 10 mai dernier, de se retirer du gouvernement. Un communiqué du comité exécutif du PI a indiqué que les ministres istiqlaliens vont présenter leur démission collective au Chef du gouvernement qui la transmettra à son tour à SM le Roi conformément à la Constitution, après que le patron du parti de la balance ait informé le Souverain de cette démarche. L'Economiste : Démission de l'Istiqlal : La balle est dans le camp de Benkirane. Le suspense est levé. Les ministres de l'Istiqlal ont présenté leur démission au Chef du gouvernement hier à midi, conformément à la décision du comité exécutif du parti lors de sa réunion de lundi soir. Le SG, Hamid Chabat en a informé le Souverain avant de rendre publique cette décision. Les ministres istiqlaliens se sont rendus chez Karim Ghellab avant de se rendre à la Présidence du gouvernement. En pratique, à l'exception de Mohamed El Ouafa, les ministres istiqlaliens ont déposé leur démission. Le ministre de l'Education nationale semble faire cavalier seul. Selon une source de l'état-major de l'Istiqlal, "El Ouafa fait valoir que c'est le Souverain et non l'Istiqlal qui l'a nommé". Qu'importe, Benkirane est donc sous pression. La sortie de l'Istiqlal l'accule à chercher de nouveaux arbitrages pour la recomposition gouvernementale. Par ailleurs, en basculant en dehors du gouvernement, l'Istiqlal présentera une alternative pour les prochaines Législatives de 2016. Compensation : Le gouvernement rate une aubaine. C'est une fenêtre que le gouvernement a ratée. Le cours du pétrole est reparti à la hausse et l'équipe Benkirane, concentrée sur la crise politique avec le retrait de l'Istiqlal du gouvernement, n'a pas pu activer l'indexation par une baisse des prix des carburants. Comme annoncé il y a quelques semaines par Najib Boulif, ministre des affaires générales, le gouvernement voulait introduire l'indexation au moment où le baril était en baisse pour faire profiter le consommateur de l'effet sur les prix au niveau interne avant de les réajuster à chaque fois en fonction du cours du baril à l'international. Mais à trop tergiverser, il a encore une fois raté le coche !. Le Soir Echos : Gouvernement : politique de retour. Dix-huit mois après la tentative d'un gouvernement à dominance islamique où se sont côtoyés derrière le PJD trois autres formations que tout oppose, nous voilà ramenés à la case départ. Non seulement sur le strict échiquier du gouvernement et des maroquins, mais sur celui de la structure parlementaire. Cependant, la nouvelle réalité est que le gouvernement survivra au départ des ministres de l'Istiqlal, l'alternance devenant même à ce niveau inscrite dans la logique de confrontation que les hommes du pouvoir ou tentés par le pouvoir se livrent sans merci. Après plusieurs semaines d'attentes, d'incertitudes et d'espoirs déçus qui ont plombé la vie politique marocaine après la décision de Hamid Chabat de remettre en cause la participation de son parti au gouvernement et la confusion qui a suivi, il s'agit maintenant de reconstruire après avoir pris la mesure de l'ébranlement. MAP