Elle me tue tous les jours, Avec son sourire de velours. Quand ses yeux me transpercent, Quand cette épée me traverse... C'est le malheur qui m'accueille Dans ma solitude, mon prochain cercueil ! Depuis de longues années, mon coeur bat... Mais je deviens peu à peu rat ! Créatures horribles des enfers, O ! Anges déchus qui hantez mes rêves, Laissez mon âme s'éteindre Dans la douceur de la terre, Chez nos amis les vers ! O ! Regardez comme j'erre... Perdu dans mon malheur, Abandonné de ce cher bonheur ! Je me consume à petit feu... Avant de rejoindre les cieux. Mais, la force me tient ! Elle agite ma main ! Je suis tourmenté... Par cette belle qui se tait. Laissez moi en paix ! Soigner mes douleureuses plaies, Ou, du moins, essayer ; Car le sang est devenu beau, En écrivant ces sublimes mots : "La mort est ton cadeau !" Voir en ligne : poéme nul