Cher destin, fais en sorte qu'on se croise de nouveau. Ce profond chagrin du manque d'un passé si beau. Lugubres comme un jour qui n'a pas de lendemain. Qu'il soit ma vision de chaque matin. Je souffre, je souffre, j'attends, je l'attends. Parmi toute cette foule qui m'entourait, je savais que nul sauf lui n'était le bon. J'y croyais aussi dur, qu'on y croit en soi-même. A son regard, j'ai signé tant de poèmes, Je réalisais que tout et rien s'effondrait. Lui que je n'avais même pas choisi me pénétrait, Un amour si grand vint se loger dans mon cœur si petit. Je me suis accrochée, à force, tu ne pouvais plus respirer. Je le redoutais mais te voilà parti. La nuit qui partait me chuchotant quelques mots avant la fin. Le jour qui se leva pour me rappeler que le temps n'y était à rien. Il ne l'a fait quitter ni me le fit oublier. N'était-ce pas lui qui a préférée me trahir, me tromper. Me laissant seule à saigner. Je me cachais des étoiles, qui s'aperçurent de ma misère. Je craignais que le ciel le fasse revenir à terre. Je fus effrayé que la justice soit appliqué. Je ne voulais surtout pas le perdre. Pourtant ne méritait-il pas d'en souffrir. Comme moi, moi qui souffre à en mourir. La punition demeure son seul droit après son sale crime. Hélas, si je pouvais si je pouvais contrôler un de nos cœurs. Je pousserais le mien à lâcher les cordes de l'espoir. Je conduirais le sien à la folie d'un amour aussi noir. Je supplierais pour que tu recommences à résonner. Peut être je manque d'amour mais pas de mémoire. Mes souvenirs s'obstinent à être ma seule peine pour l'avoir aimé.