Le Maroc avec l'arrivée au pouvoir de sa majesté le Roi Mohammed VI, a entamé plusieurs réformes politiques. Celles-ci portaient sur le renforcement du respect des droits des citoyens, l'élargissement du champs des libertés publiques et la rupture avec les faits noirs qui ont marqué les années passées, et tout ceci afin de consolider l'Etat de droit, mais le processus de démocratisation est loin encore d'être achevé. La volonté royale d'assurer une transition démocratique s'est matérialisée par son initiative portant sur la mise en place de la commission "instance équité et résiliation", qui avait pour mission de collecter les informations sur les violations passées des droits de l'homme, en vue de réparer les préjudices subits par les victimes et leur famille que ce soit par l'indemnisation matérielle, l'insertion sociale ou par tout autre modalité. La grande deuxième évolution ayant marqué le domaine des droits de l'homme au Maroc était surtout la réforme du code de la famille qui visait l'instauration de l'égalité entre hommes et femmes, et la garantie des droits des enfants dans la vie en famille. « Comment espérer assurer progrès et prospérité à une société alors que ses femmes, qui en constituent la moitié, voient leurs droits bafoués et pâtissent d'injustice, de violence et de marginalisation, au mépris du droit à la dignité et à l'équité que leur confère notre sainte religion ? » extrait du discours royal du 10 octobre 2003. Et puis notre jeune roi s'est engagé à améliorer la qualité de vie des Marocains les plus pauvres par la mise en place de l'initiative nationale pour le développement humain qui a pour objectif d'améliorer la situation économique et sociale de la population qui vit dans la misère en permettant à celle-ci un accès équitable aux différentes services vitaux tel que l'enseignement et la santé et en leur accordant des possibilités de financement leur permettant d'entreprendre de petites activités génératrices de revenu. Il est vrai qu'il y a beaucoup de choses encore à faire en matière politique pour qualifier le Maroc de pays démocratique, il faut travailler surtout sur l'assainissement du paysage politique à travers des réformes structurelles touchant l'ensemble des intervenant(parlement et parties politiques en particulier) pour reconstruire la confiance entre le citoyen et l'état, dans ce cadre, la mise en question du rôle des parties politiques dans le développement doit être parmi les priorités des réformes engagées. Il est difficile d'effacer les conséquences des images noires que les marocains ont accumulées durant les années passées (violations des droits de l'homme, fraudes électorales,....), mais je crois que le Maroc a besoin d'autres initiatives comme celles lancées par sa majesté pour rendre la confiance au peuple en matière politique. Article écrit par EL JIBARI JAWAD le 07/10/2006