Milk, Suger & Reggæ Music, ainsi est leur Slogan, un groupe engagée à 120%, Anti Drogue, Alcool, cigarettes et tout type de stupéfiant, une brigade de Stups avec des outils et des armes assez spéciaux, des guitares, des congas, et une bonne bouffée de chaleur vocal. Ainsi se présente le groupe Ganga Vibes, qui joue pour autant un nouveau style... Quelle catégorie de musique !? Bah justement, c'est de la Ganga Vibes Music JDM : Présentez-vous aux JDMnautes Ganga Vibes : Le groupe Ganga Vibes, composé de Mahmoud en chant, Hani à la lead-guitare, Imad guitariste rythmique, Abdellatif à la batterie, Anas à la basse, et Mouncef à la percussion. Le groupe a été créé en juillet 2003. On joue de la World Music, ce n'est pas de la Fusion, ce n'est pas du Reggæ non plus, c'est une musique métissée. JDM : Quelle est l'origine du nom du groupe, Ganga ? G.V : Alors Ganga, c'est un nom qui a existé bien avant qu'on rejoigne nous ce groupe. GANGA en origine, c'est un groupe de Hay Mohammadi, le prédécesseur de ce nom qui est Ganga, est un dénommé Kooké, c'est quelqu'un de bien connu au Hay Mohammadi. Il fait partie en fait des premiers mouvements Gnawi, berbérophone, qui chantait la souffrance des esclaves. Maintenant, ganga chante la souffrance des Marocains, dans leurs situations actuelles. Et puis Vibes, puisque la musique en GSM, c'est des vibrations, et cela a donné Ganga Vibes, des vibrations un peu jamaïcaines, mais aussi marocaines. JDM : Quels sont les grandes étapes de la vie du groupe Ganga ? G.V : La première grande étape fut le boulevard des jeunes musiciens, où la composition du groupe se constituait d'une douzaine de personnes. Donc, on a décidé de faire des élections au sein même du groupe pour choisir un leader : Mahmoud a été choisi, et là on a commencé à établir une stratégie. Il fallait enlever les gens qui n'avait rien à faire là, ramener ceux qui manquait, et là on a commencé à nous concentrer sur le contenu de ce que l'on fait : les messages qu'on véhicule, sans tomber dans le piège de l'attrait Gnawi, qui est fort bien mais qui limite l'évolution des styles. Notre but maintenant c'est de jouer une musique, de véhiculer des messages pouvant être assimilés n'importe où dans le monde. C'est pour cela qu'on affirme jouer de la World Music. Vient l'étape de la maturité des compositions, fin 2005, puisque chacun de nous apportait une touche personnelle, car chacun écoute un style de musique différent, et certainement on est influencé par des styles de musiques différents. Et lors des Festivals transatlantiques, on s'est rendu compte qu'on avait beaucoup à faire encore, coté scène et jeu de scène. C'est un coté qu'on avait dénigré au début, mais maintenant, on a adopté notre propre jeu de scène. On ne prêtait pas grand intérêt à ce que l'on portait, alors que c'était complètement erroné comme idée, puisqu'en fait en montant sur scène, tu représentes une image, et si cette image n'est pas bien soignée, elle ne sera pas attrayante. On a créé des compositions, pour la scène, car les compo du studio, sont complètement différentes de celles jouées sur scène. JDM : On peut dire alors que vous êtes un groupe engagé ? G.V : engagé à 120% même, puisque l'important pour nous, comme je l'ai dit, c'est transmettre avant tout des messages, au public le plus large possible, qu'un Jamaïcain, Américain, Marocain, ou Français puisse comprendre ce qu'on chante. JDM : Quelle est la prochaine étape que projette Ganga ? G.V : La prochaine étape, sera d'enregistrer notre premier album, si ce n'est pas un album, ce sera une très bonne maquette... JDM : Vous disposez de combien de titres à peu près ? G.V : à peu près 12 titres, on n'a pas de problèmes de ce coté là. Parfois on nous demande combien de temps on peut tenir sur scène, bah jusqu'à 2 heures, et des compositions bien à nous, non pas des reprises, car cela fait presque 2 ans que Ganga n'a pas apparu sur scène. Pendant tout ce temps, on n'était pas entrain de dormir, c'était répétition et élaboration de nouvelles musiques, tout en essayant de faire progresser notre niveau et élaborer notre style. La musique, on la fait et on la fera, malgré tous les problèmes qui confrontent les musiciens, même si l'on n'a pas de lieu où faire nos répétitions. Malgré tout, on continuera à faire de la musique, car c'est quelque chose que nous faisons avant tout par amour et passion. On se sacrifie beaucoup, mais espérons qu'un jour on aura à goûter au fruit de nos sacrifices. JDM : Un dernier mot. G.V : On remercie les gens qui nous ont soutenus dès le début de notre aventure, à savoir Mohammed Mghari (Momo), Hicham Bahou, les gens du festival de Casablanca, Hicham Abqari, Reda Allali, Nabyl Guennouni qui nous soutient pour une tournée qui se produira cet été. Nous au Maroc, on n'a pas encore la notion de STAR, donc il y a des personnes qui nous supportent, avec tout ce que le mot supporter a comme définition : ils nous supportent par notre musique, pour nos délires, ces gens-là, on les remercie énormément, et on leur demande, de nous supporter encore quelques temps, car on est loin d'arrêter, merci JeunesDuMaroc.