L'Algérie s'est dressée contre Gaid Salah en ce 31ème vendredi de manifestations pacifiques destinées à réclamer un Etat de droit, démocratique, et loin de la Issaba (la bande, Ndlr). Selon la presse algérienne, cette manifestation est de loin la plus imposante depuis le printemps dernier. Il pensait faire peur aux manifestants mais il a fait face à un tout autre scénarii, le général chef d'état major Ahmed Gaid Salah, le nouvel homme fort algérien depuis la démission de l'ancien président Abdelaziz Bouteflika, a reçu la réponse des Algériens, un refus complet des élections prévues en décembre. مئات الآلاف من الجزائريين يتظاهرون للأسبوع 31 ضد النظام Des centaines de milliers d'Algériens manifestent contre le pouvoir pour la 31e semaine consécutive #الجزائر#الجمعة31#Alger#Algerie#Vendredi31 pic.twitter.com/NYgebERCJ8 — Khaled Drareni (@khaleddrareni) September 20, 2019 Et c'est une réponse qui laisse deviner l'ampleur de la détermination du peuple car, en ce vendredi, c'est une Algérie qui s'est réveillée avec la ferme intention de manifester et dénoncer les tentatives de rupture du processus démocratique. En effet, l'annonce du blocage de l'accès à la capitale aux manifestants des autres villes de la part de Gaid Salah, a reveillé chez les Algériens de vieux démons, à l'instar de l'exclusion des Kabyles, ce qui provoqué un raz de marrée humain dans toutes les autres villes du pays. Alors qu'a débuté la veille l'encerclement d'Alger par les forces de police, les Algériens n'ont pas pour autant baissé les bras. Des milliers de manifestants ont investi les rues de leur villes respectives créant ainsi la plus grande mobilisation jamais vue depuis le printemps dernier. Scandant des slogans anti-système et dénonçant la continuité des mêmes pratiques d'après-indépendance du clan FLN, les manifestants ont dénoncé la « mafia » qui a ruiné le pays. Appelant à l'Istiqlal (l'indépendance), la rue à intimé aux généraux d'aller « à la poubelle », de « rendre » le militant Lakhdar Bouregaa et de « prendre » à la place Gaid Salah. #الجزائر#الجمعة31#Alger#Algerie#Vendredi31 pic.twitter.com/VD8CaKHISv — Khaled Drareni (@khaleddrareni) September 20, 2019 A Alger, une impressionnante foule a tapé du pied dans les rues malgré les dispositifs policiers qui ont tenté d'empêcher les manifestants d'accéder aux points névralgiques du Hirak, à savoir la rue Didouch, place Audin, place de la Grande Poste. Un nouveau souffle… pic.twitter.com/6DuQmMVafw — Khaled Drareni (@khaleddrareni) September 20, 2019 Les forces de l'ordre ont finalement jeté l'éponge face aux manifestants de plus en plus nombreux venus dénoncer les pratiques de Gaid Salah. Seulement une opération de traque des manifestants « connus » a eu lieu afin de les arrêter. « Wa smaa yal Gaid, wa smaa yal Gaid, doula madania » (écoute Gaid, écoute Gaid, l'Etat est civil), ont crié les habitants d'Alger refusant la dictature militaire.