Pierre Ménès a créé un tollé dans le monde du football. Le journaliste et consultant sportif s'est retrouvé au cœur d'une polémique après avoir répondu aux déclarations de Lilian Thuran sur la supériorité des Blancs, dénonçant un problème de racisme « anti-Blancs ». Il y'a quelques jours, l'ancienne gloire française et militant contre le racisme dans le sport, Lilian Thuram s'était exprimé sur les cris de singes dont a été victime en Italie, Romelu Lukaku, lors d'un match avec son club, l'Inter Milan. « Les Blancs ont décidé qu'ils étaient supérieurs aux Noirs et qu'ils pouvaient faire n'importe quoi avec eux. C'est quelque chose qui se passe malheureusement depuis des siècles. Et changer une culture n'est pas facile », avait-il déclaré. Des propos qui ont visiblement fait réagir Ménès, habitué des polémiques. Invité sur le plateau de CNews, le consultant sportif s'est aventuré sur un terrain très glissant, qui lui a valu de nombreuses critiques. « Il y a quelque chose qui me gêne toujours dans le discours de Thuram, c'est quand il parle de racisme, il parle toujours du racisme contre les Noirs« , a déclaré dans un premier temps le chroniqueur, avant de poursuivre : « Parce que, moi, je vais lui dire ce que je vais vous dire là : le vrai problème, en France, dans le foot en tout cas, c'est le racisme anti-Blancs ». « Le vrai problème dans le foot, c'est le racisme anti-Blancs. J'invite les gens à prendre leur voiture et à aller compter le nombre de Blancs sur les terrains en région parisienne. » @PierreMenes pic.twitter.com/OyfXq3aGub — Damoclès (@Damocles_Fr) September 8, 2019 « J'invite les gens à prendre leur voiture et à aller faire le tour des matchs en région parisienne le week-end. Allez voir ces matchs-là et comptez les Blancs sur le terrain. En général, il y a le gardien de but et l'arrière droit... », a ajouté Ménès, avant de prendre l'exemple de son fils, qui aurait été mis de côté à cause de sa couleur de peau. « J'ai essayé de mettre mon fils au foot, il n'avait aucun talent. Mais au bout de deux fois, il a voulu arrêter. Il m'a dit : "Papa, on ne me parle pas, on ne me dit pas bonjour, on ne joue pas avec moi, on ne prend pas la douche avec moi... », a affirmé le consultant. S'il a reçu du soutien de la part de nombreux internautes qui l'ont remercié d'avoir mis en lumière ce fléau, Ménès a essuyé de nombreuses critiques. Conscient de son erreur, le journaliste a tenu à faire son Mea Culpa, affirmant qu'il s'était « mal exprimé ». « Je crois que je me suis très mal exprimé ou qu'on m'a très mal compris. Je suis contre toute forme, je dis bien toute forme, de racisme et il me semble l'avoir déjà prouvé à maintes reprises. Si j'ai pu blesser involontairement certain(e)s j'en suis profondément désolé », a-t-il publié par le biais de son compte Twitter. Je crois que je me suis très mal exprimé ou qu'on m'a très mal compris. Je suis contre toute forme, je dis bien toute forme, de racisme et il me semble l'avoir déjà prouvé à maintes reprises. Si j'ai pu blesser involontairement certain(e)s j'en suis profondément désolé. — Pierre Ménès (@PierreMenes) September 8, 2019