Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), a fait savoir ce vendredi que plus de 400.000 personnes ont été déplacées suite à l'escalade de violence dans le nord-ouest de la Syrie. Pour fuir Idleb, sous les frappes depuis fin avril, ainsi que les zones adjacentes, les déplacés se rendent généralement dans des secteurs relativement épargnés, plus au nord, ralliant parfois des régions proches de la frontière avec la Turquie voisine et qui accueillent des camps de déplacés. Le communiqué d'Ocha expliue dans ce sens que « les camps de déplacés sont surpeuplés, et beaucoup de gens sont obligés de s'installer en plein air ». Tout en déplorant qu' »environ deux-tiers des déplacés se trouvent à l'extérieur des camps », le bureau onusien précise que dans « dans la seule province d'Idleb, environ 100 écoles accueillent maintenant des déplacés », estime l'organisation. « La majorité de ceux qui fuient ont été déplacés à l'intérieur du gouvernorat d'Idleb, tandis qu'un nombre plus réduit s'est rendu dans le nord du gouvernorat d'Alep », poursuit la même source. Près de la moitié des trois millions d'habitants d'Idleb et de sa région sont déjà des déplacés qui ont fui par le passé les combats dans d'autres zones de la Syrie en guerre ou ayant refusé de rester dans des localités rebelles reconquises par le régime.