Les enseignants de la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca ont décidé de ne pas se rendre à la faculté le 10 juin 2019, et refusent de prendre part à la surveillance des examens qui démarrent le 10 juin. Les détails. La surveillance des examens de médecine au Maroc est assurée par les enseignants en médecine au sein des mêmes facultés. Or, la crise qu'ont connu les neuf facultés de médecine du royaume et les centres hospitaliers universitaires (CHU), suite au soulèvement des étudiants contre leurs deux ministères de tutelle, a poussé les enseignants à réagir en boycottant la surveillance des examens. La décision a été prise lors d'une Assemblée générale du bureau syndicat national de l'enseignement supérieur de la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca ainsi que du bureau de l'association des enseignants-chercheurs du centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Rochd de Casablanca, tenue mardi 4 juin, en présence des professeurs et enseignants en médecine de la faculté de médecine de Casablanca. Le mot d'ordre de cette réunion était le mouvement de protestation mené par les étudiants des facultés de médecine (générale, dentaire, pharmacie), qui impacte énormément les CHU du Royaume, vu le manque d'étudiants stagiaires. En considérant «l'absence des conditions appropriés et le climat de tension qui règne en ce comment», l'assemblée a décidé que les enseignants en médecine de la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca «ne se rendront pas à la faculté de médecine et ne participeront pas à la surveillance des examens». Toutefois, ils ont proposé de «reporter les examens à une date ultérieure, pour garantir leur déroulement dans des conditions convenables».