Les étudiants à la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca pourront enfin passer leurs examens. Les professeurs de la Facultué ont en effet mis fin au boycott des examens du deuxième semestre. Cette décision découle d'une assemblée générale extraordinaire, tenue vendredi dernier au Centre hospitalier et universitaire Ibn Rochd (CHUIR) Casablanca. Réunion pendant laquelle il était question de discuter les recommandations issues de la réunion du 09 mai tenue entre le bureau local du syndicat national de l'enseignement supérieur à la Faculté de médecine et de pharmacie - Casablanca, d'une part, et le ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ainsi que le Secrétaire général du Ministère de la Santé, de l'autre. Ladite rencontre a connu la présence du Secrétaire général du Ministère de l'Education nationale et de l'enseignement supérieur et la formation professionnelle et de la recherche scientifique, du président de l'Université Hassan II – Casablanca, et le doyen de la Faculté de médecine et de pharmacie – Casablanca. Les enseignants avaient, rappelons-le, décidé de boycotter les examens en protestation contre le sous-effectif alarmant du corps professoral. C'est ainsi que les responsables ministériels ont décidé d'octroyer 85 postes de professeurs assistants (au minimum). Ces postes sont répartis sur la base de 20 places en 2018, 20 autres en 2019, 25 en 2020 et 20 en 2021. Le ministre s'est également engagé à octroyer des postes supplémentaires dans les futurs budgets financiers, et ces 85 postes seront directement affectés à la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca sans passer par l'université. Le secrétaire général du ministère de la Santé, représenté par le ministre de la Santé, a également donné l'autorisation aux médecins souhaitant passer ces concours. Contacté par lesEco.ma, Ahmed Belhouss, Secrétaire général du bureau local du syndicat national de l'enseignement supérieur de la Faculté de médecine et de pharmacie - Casablanca explique que « nous avons pris la décision de boycotter les examens vu la pénurie d'environ 140 professeurs depuis 2015 », soulignant que « ce boycott est réussi à 100% », annonçant que le 18 mai sera la date de début de ces examens. En revanche, ces postes, selon Belhouss, restent « insuffisants » dans la mesure où elle va résoudre juste 50% de besoin du corps professoral.