La 13è Assemblée générale de la Confédération africaine de Rugby « Rugby Afrique » a entamé, samedi à Marrakech, ses travaux qui seront marqués notamment par l'élection d'un nouveau président de l'instance panafricaine. Intervenant à l'ouverture de cette réunion, le président sortant de « Rugby Afrique », Abdelaziz Bougja a souligné qu'en 1986, cette discipline était un « sport marginal » en Afrique, alors qu'aujourd'hui, la famille de « Rugby Afrique » s'élève à plus d'un million de pratiquants dans une quarantaine de pays. La « machine » du développement du Rugby en Afrique est désormais « bien huilée et lancée sur de bons rails », a-t-il dit, notant que les champions africains de la discipline rivalisent aujourd'hui avec les meilleures équipes mondiales. De son côté, le président d'honneur du comité « Paris 24 », Bernard Lapasset, a salué le travail extraordinaire accompli par M. Bougja à la tête de « Rugby Afrique », tout en s'attardant sur l'évolution du Rugby à 7 aussi bien en Afrique qu'à travers le monde. Nouvelles perspectives prometteuse Le travail réalisé au sein de cette organisation offre à chacun de ses membres des possibilités et ouvre grandement la voie pour de nouvelles perspectives prometteuses, notamment grâce au Rugby à 7, a déclaré M. Lapasset. Pour sa part, le directeur du développement et des affaires internationales au sein de « World Rugby « , David Carrigy, a appelé au soutien du nouveau président et des membres du comité exécutif qui seront élus, pour poursuivre l'action entreprise par M. Bougja, tout en réaffirmant l'appui de « World Rugby » à l'instance panafricaine. Lui emboîtant le pas, Mme Nawal El Moutawakil, vice-présidente du Comité International Olympique (CIO), n'a pas manqué de faire part de son témoignage au sein du CIO au sujet du combat mené par le président sortant pour l'intégration du rugby aux Jeux Olympiques de Rio, au Brésil. Abondant dans le même sens, Kamal Lahlou, membre du bureau exécutif de l'Association des Comités Nationaux Olympiques d'Afrique (ACNOA) a affirmé que le rugby, qu'il soit à 15, à 13 ou à 7, est l'un des sports les plus exigeants, à même d'être une excellente école pour les jeunes africains en vue de renforcer leurs capacités et d'être en mesure de relever les défis auxquels ils font face. « Rugby Afrique » compte actuellement 40 pays Le président de la Fédération royale marocaine de Rugby, Tahar Boujouala a, quant à lui, mis en avant les réalisations combien importantes réalisées par M. Bougja en faveur de ce sport durant ses 17 ans à la tête de « Rugby Afrique », soulignant que le Rugby à 7 a permis à des pays africains de se distinguer non seulement sur le plan continental mais aussi mondial. A cette occasion, deux conventions de partenariat ont été signées entre « Rugby Afrique » et les Fédérations sud-africaine et française de la discipline, portant sur les domaines de formation, de coaching et de soutien en termes de matériels et d'équipements sportifs. Ces conventions visent en particulier à améliorer davantage le rugby africain. Le Comité exécutif de « Rugby Afrique » avait entamé, mercredi, ses réunions en prélude aux Assemblées générales ordinaire et extraordinaire. Ces réunions visaient à revoir les compétitions, étudier les cas de fédérations africaines qui connaissent des difficultés, telles que la fédération namibienne, botswanaise, camerounaise et mauritanienne, et à examiner toute la partie budgétaire au titre de l'année 2019, notamment en ce qui concerne le financement de l'ensemble des compétitions organisées par « Rugby Afrique ». « Rugby Afrique » compte actuellement 40 pays contre 4 en 2002, dont 35 pays participants à ces Assemblées générales, en plus de la Fédération internationale de Rugby (World Rugby), de Fédérations européennes, outre d'éminentes personnalités internationales de la discipline.