Juan Guaido et ses alliés du Groupe Lima se réunissent lundi 25 février à Bogota en Colombie pour trouver des solutions à la crise au Venezuela, notamment pour renverser le régime de Maduro. Juan Guaido cherche à obtenir l'aval pour l'utilisation de la force. « Nous avons réaffirmé à plusieurs reprises notre engagement envers la transition démocratique et le rétablissement de l'ordre constitutionnel au Venezuela », a déclaré Carlos Holmes Trujillo, le chef de la diplomatie colombienne. Le Groupe Lima, composé de 13 pays latino américains et du Canada s'est rangé du côté de Juan Guaido, le putschiste qui s'est auto-proclamé président par intérim, isolant encore plus Nicolas Maduro qui a vu 67 de ses militaires déserter pour la Colombie d'après le décompte de La Nacion. Selon le député Julio Borges, représentant de Juan Guadi, le président du Parlement venezuelien cherchera a obtenir une intensification des pressions au niveau diplomatique et un accord pour l'utilisation de la force. Juan Guaido continue d'attirer la sympathie Le chef de la diplomatie colombienne a en ce sens réitéré son envie d'écarter Maduro en disant que « le moment est venu d'adopter davantage de mesures pour isoler le régime; des mesures plus claires qui amplifient la pression, et nous sommes disposés à assumer des positions plus catégoriques, à agir sur le plan politique, sur le plan financier ». La veille de la réunion, le présidence colombienne a fait savoir que cette rencontre aura pour objectif l'adoption d'« une déclaration qui contribuera à continuer de créer les conditions pour qu'il y ait liberté et démocratie au Venezuela », note le communiqué de la présidence. Fort de la reconnaissance et du soutien de plus d'une cinquantaine de pays à travers le monde, Juan Guaido continue d'attirer la sympathie; mais n'a pas réussi à faire entrer les aides humanitaires promises qui restent bloquées aux frontières. Washington hausse le ton Samedi, les camions remplis de vivres n'ont pas pu fouler le sol venezuelien, laissant plusieurs manifestants, soutiens de Guaido, revenir chez eux bredouille. Dimanche, Washington a haussé le ton face au président controversé. En effet Mike Pompeo n'a pas mâché ses mots pour critiquer Nicolas Maduro le qualifiant de « pire du pire des tyrans », tout en affirmant que ses jours « sont comptés ». En marge de la réunion du Groupe Lima, le vice-président américain Mike Pence, a quant à lui, réitéré le soutien américain au jeune prétendant à la présidence, en affirmant que le président américain a un « message très simple », « nous sommes avec vous à 100% », a-t-il dit à Bogota.