Un général de l'armée de l'Air vénézuélienne a annoncé, samedi 2 février, son allégeance au président auto-proclamé Juan Guaido. C'est dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux que Fransisco Yenez, un général de la division de l'armée vénézuelienne en uniforme, annonce le retrait de sa confiance et sa reconnaissance en « l'autorité dictatoriale » de Nicolas Maduro. « Je vous informe que je ne reconnais pas l'autorité dictatoriale de Nicolas Maduro et que je reconnais le député Juan Guaido comme président du Venezuela », déclare l'officier, qui a posté son message d'un endroit non identifié. Le général assure par ailleurs que « 90% des forces armées (…) ne soutiennent pas le dictateur mais le peuple du Venezuela » et dit que « continuer à ordonner aux forces armées de continuer à réprimer notre peuple, c'est continuer avec les morts de faim et de maladies ». #SepaQue El General de División Francisco Esteban Yánez Rodríguez, director de Planificación Estratégica de la Aviación, desconoce a Maduro y reconoce a @jguaido como presidente interino. "El 90% de la FANB no está con el dictador, está con el pueblo de Venezuela", dice. #2Feb pic.twitter.com/PTEg14G9i8 — Efecto Cocuyo (@EfectoCocuyo) February 2, 2019 Alors que de nouvelles manifestations réclamant la destitution de Nicolas Maduro viennent de commencer à Caracas, ce message est un signe fort augurant d'un changement de camp de l'armée. En effet, l'étau se resserre sur Nicolas Maduro qui peine à convaincre son peuple mais aussi la communauté internationale. Pour rappel plusieurs Etats européens, les Etats-Unis ainsi que la plupart des pays d'Amérique du sud ont reconnu l'opposant Juan Guaido (président du Parlement) comme président légitime du Venezuela. Juan Guaido a enchaîné plusieurs appels téléphoniques avec les dirigeants de pays, selon une interview qu'il a livrée. Le jeune putschiste s'est également entretenu avec Nasser Bourita, le ministre marocain des Affaires Etrangères, pour exprimer son envie de relancer les relations diplomatiques entre Rabat et Caracas qui ont été rompues en 2009 par le Maroc.