L'un des principaux accusés dans l'affaire « Escobar du Sahara » n'a pas reconnu les accusations qui pèsent contre lui, notamment en ce qui concerne sa participation au trafic de drogue international et ses liens avec les autres accusés dont d'Abdenbi Bioui, Saïd Naciri, et « le Malien ». Alors que pèsent sur eux plusieurs accusations, dont celle de l'acheminement de la drogue vers la frontières algérienne, l'un des accusés qui passait ce vendredi devant la justice, a nié et démenti son implication devant la Chambre criminelle de première instance, division des crimes financiers de la Cour d'Appel de Casablanca. Le surnommé « Weld Rifiya », de son vrai nom « Ismail B. », a nié les accusations portées contre lui devant Ali Tarchi, le président de la Cour, en disant n'avoir aucune relation avec les autres accusés, à savoir l'ex-président de la région de l'Oriental, d'Abdenbi Bioui, actuellement emprisonné dans le cadre de cette même affaire, ou encore avec un quelconque trafiquant de drogue international. « Weld Rifiya » qui est un promoteur immobilier de profession, a déclaré avoir rencontré le trafiquant de drogue surnommé « le Malien » ou désormais le « Pablo escobar du Sahara », dans le cadre d'un achat d'un appartement à Mohammedia, ni plus ni moins. Il a affirmé avoir rencontré le principal accusé dans cette affaire, le dénommé El Hadj Ahmed Ben Ibrahim, accusé de trafic de drogue international, une seule et unique fois en 2013, dans un cabinet de notaire pour l'achat de cet appartement d'un valeur de 89 millions de centimes. La Cour a confronté l'accusé avec des déclarations du trafiquant de drogue, dans lesquelles, il affirmait plus tôt connaitre « très bien » le promoteur immobilier, et qui disait que ce dernier avait déjà participé au transport de quantités de drogue. Il a également ajouté que « Weld Rifiya » était considéré comme l'un des principaux complices de l'ex-patron de l'Oriental dans le trafic de stupéfiants. D'autres déclarations ont impliqué le même accusé, mais cette fois formulées par une tierce personne. Ces déclarations indiquaient que « Ismail B. », serait un un partenaire de Saïd Naciri, l'ancien président du club de football Wydad de Casablanca (WAC), actuellement emprisonné dans le même dossier, d'Abdenbi Bioui, de son frère et d'autres personnes, dans le trafic de drogue. L'accusé a fermement nié toutes ces allégations portées à son encontre, y compris celles concernant un dépôt de 500 millions de centimes sur le compte de l'épouse ukrainienne d'Escobar du Sahara. Il a insisté sur le fait qu'il n'avait pas effectué cette démarche et qu'il avait demandé à la police judiciaire, lors de son interrogatoire, de le confronter au directeur de l'agence bancaire. De même, le tribunal lui a demandé de justifier les sommes d'argent retrouvées dans ses comptes bancaires, et d'expliquer ces sommes importantes. Le promoteur immobilier a répondu qu'il s'agissait de sommes d'argent « faibles » par rapport à son activité de promoteur immobilier de longue date. Les montants qui ont été retrouvés dans ses comptes bancaires correspondaient, à 43 millions de dirhams sur un compte, 15 millions sur un second et plus de 4 millions de dirhams sur un troisième.