Crise des étudiants en médecine : Les parents appellent à une intervention Royale

Comme annoncé précédemment, les parents des étudiants en facultés de médecine générale, pharmacie et médecine dentaire ont tenu une « manifestation de colère et de résistance » ce samedi 29 juin 2024 devant le Parlement à Rabat. Une action visant à soutenir leurs enfants dans la revendication de leur droit légitime à une formation médicale et pharmaceutique de qualité.
© Mounir Mehimdate
Les parents des étudiants en médecine expliquent que cette manifestation est une réponse à la manière dont les responsables traitent cette question. Ils dénoncent l'interruption du dialogue, la perte de temps académique et l'aggravation d'une crise qui impacte non seulement leurs enfants et leurs familles, mais également le système de santé du pays, entraînant des conséquences désastreuses.
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N'ayant pas trouvé de solution « convaincante » auprès des responsables du gouvernement, les parents appellent à l'intervention du Roi Mohammed VI et des instructions royales en vue de trouver une solution urgente à cette crise, afin de préserver les droits de ces jeunes et de garantir le succès du grand projet royal de réforme du système de santé.
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« Nous avons toute confiance et conviction que l'intervention de Sa Majesté, que Dieu l'assiste, apportera une solution adéquate, curative et juste à cette crise, et sera en même temps le baume et le remède pour tous« , affirment les parents des futurs médecins dans une déclaration à Hespress FR.
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Ils ajoutent que la manifestation a également pour but de rendre justice à leurs enfants en leur assurant une formation théorique et un nombre d'heures de stages cliniques équivalents à ceux des promotions précédentes et futures. Ils considèrent que la réduction des heures de stages cliniques de 4 500 à 3 900 heures est une « injustice« .
Les parents expliquent que leur décision d'organiser cette manifestation fait suite à plusieurs démarches et tentatives de résolution de la crise.
Dans une déclaration à Hespress FR, ils affirment avoir frappé à la porte des facultés, des administrations, des secteurs gouvernementaux concernés, ainsi que de certaines institutions constitutionnelles, mais en vain. Ils disent également avoir contacté les groupes parlementaires, les partis politiques, les syndicats, les instances professionnelles, les associations de la société civile et les médias nationaux, mais sans résultat aucun.
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« Nous avons organisé plusieurs manifestations pacifiques aux côtés de nos enfants, écrit au chef du gouvernement et signé une pétition nationale pour demander l'ouverture du dialogue« , précisent-ils, ajoutant que malgré tous leurs efforts, la porte du dialogue est restée fermée, en dépit des signes de détente observés au début du mois de juin.
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Ainsi, les parents des futurs médecins dénoncent l'imposition unilatérale des examens du deuxième semestre à un moment inopportun pour les étudiants, ce qui a conduit au boycott, encore une fois, des examens de la session de printemps annoncée à la dernière minute, le 25 juin, par le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors d'une conférence de presse spéciale. Les parents regrettent donc l'absence de toute réaction rapide, sérieuse et responsable pour arrêter l'hémorragie et le mépris des conséquences graves de cette situation.