Le parti de l'Istiqlal, une institution politique marocaine avec un passé glorieux et un présent, disons, tumultueux, navigue actuellement sans visibilité. L'histoire récente du parti ressemble davantage à une série dramatique qu'à une organisation politique sérieuse. La dernière saison de cette saga ? Les difficultés titanesques pour établir la liste du Comité exécutif. Il était une fois, dans les sombres et mystérieux couloirs du siège de l'Istiqlal, une réunion cruciale pour établir la liste du Comité exécutif. Nizar Baraka, le chef de file du parti, se tenait au centre, essayant désespérément de tenir le rôle de médiateur. Malheureusement pour lui, son talent pour la conciliation semble aussi efficace que tenter de faire avancer un âne récalcitrant. A la recherche du Graal : un Comité exécutif à tout prix Le chef Parti de l'Istiqlal réélu il y a près de deux mois, Nizar Baraka, est en pleine tournée des grands ducs. Il poursuit inlassablement ses consultations avec les diverses entités affiliées au parti. Il se murmure que notre vaillant secrétaire général soit sur le point de se lancer dans un marathon de rencontres avec une panoplie de représentants d'associations professionnelles. Pharmaciens, médecins, ingénieurs, et même les jeunes du parti, tout ce beau monde sera mis à contribution dans l'espoir de débloquer enfin la situation et de dresser cette fameuse liste du très attendu Comité exécutif. On imagine déjà Nizar Baraka, stylo à la main et sourire crispé, essayant de concilier les intérêts de chacun, dans une ambiance rappelant davantage une kermesse qu'une réunion politique. Avec un brin d'ironie, on pourrait presque penser qu'il envisage même de consulter les astrologues et les magiciens, histoire de maximiser ses chances de succès. Après tout, à situation désespérée, mesures désespérées ! Le comité exécutif devait incarner l'élite politique du parti. Mais, au lieu de cela, il est devenu un champ de bataille où chaque faction, chaque clan et même chaque sous-clan s'affrontaient. Les candidats se disputaient comme des enfants pour une friandise, qui oscille entre pouvoir et influence. La liste, censée être un symbole d'unité, s'est transformé rapidement en un parchemin de discorde. Nizar Baraka : un leader en détresse Nizar Baraka, cet homme qui rêve probablement chaque nuit d'un parti uni et prospère, est actuellement plongé dans un cauchemar éveillé. Son leadership est constamment remis en question, autant par ses rivaux internes, que par les circonstances. A la tête du ministère de l'Équipement et de l'Eau, il doit également jongler avec les problèmes de son ministère qui, soyons honnêtes, ne semblent pas vouloir se résoudre de sitôt. Ses tentatives de réformer et de redynamiser l'Istiqlal ont autant de succès qu'un essai de monter un meuble IKEA sans le manuel d'instructions. Chaque fois qu'il pense avoir trouvé une solution, une nouvelle querelle éclate, laissant ses efforts en ruines. Il ressemble à capitaine essayant de sauver un navire qui prend l'eau de toutes parts, mais sans savoir où se trouve le trou dans la coque. Nizar Baraka, malgré tous ses efforts, semble condamné à naviguer dans ces eaux troubles, espérant une accalmie qui pourrait ne jamais venir. Son double rôle de chef de parti et de ministre le place dans une position délicate, et chaque décision qu'il prend est scrutée, critiquée et souvent sabotée par ceux-là mêmes qui devraient être ses alliés. Le Comité exécutif : un miroir de division Le processus pour établir la liste du comité exécutif a révélé les fractures profondes au sein du parti. Certains membres se battent pour leur propre survie politique, d'autres pour leur loyauté envers d'anciens chefs, et d'autres encore pour des alliances obscures et opportunistes. La liste finale, lorsqu'elle sera enfin établie (si elle l'est un jour), ressemblera probablement à un patchwork de compromis douloureux et de concessions forcées. L'une des anecdotes les plus révélatrices est celle d'un membre senior du parti qui, lors d'une réunion, a proposé de tirer les noms au sort, à la grande consternation de ses collègues. Une idée farfelue, certes, mais qui illustre bien le désespoir et l'épuisement des membres face à une situation qui semble insoluble. Alors, que réserve l'avenir pour l'Istiqlal et son Comité exécutif ? Les plus optimistes diront que ces épreuves renforceront le parti, le forgeant dans le feu de la crise pour en faire une entité plus forte et plus unie. Les réalistes, cependant, verront cela comme un autre chapitre dans la lente, mais inexorable descente du parti dans l'inadéquation politique. Quant aux pessimistes... Bref, la saga de l'Istiqlal et de son comité exécutif est loin d'être terminée. Comme tout bon drame, elle est remplie de rebondissements, de trahisons et de moments de désespoir. Et les militants, spectateurs de cette tragi-comédie politique, ne peuvent qu'attendre avec impatience le prochain épisode.