Luis Rubiales n'en a pas fini avec la justice. La police espagnole a procédé à l'arrestation de l'ancien président de la Fédération royale espagnole de football (RFEF), ce mercredi 03 avril, à l'aéroport de Madrid suite à des soupçons de corruption. Arrêté à son arrivée à l'aéroport de Madrid, Luis Rubiales a été relâché peu de temps après, selon des sources proches de l'enquête citées par la presse espagnol. L'ancien président de la Fédération royale espagnole de football (RFEF), arrivé au terminal de Barajas en provenance de la République dominicaine, où il était en voyage d'affaires, a été conduit aux bureaux de la Garde civile au T4. Selon les même sources, les agents ont pris ses empreintes digitales, lu ses droits devant ses avocats et recueilli sa déposition.L'ancien dirigeant du football espagnol, qui fait l'objet d'une enquête pour corruption présumée et administration déloyale, a été libéré dans l'attente de sa convocation au tribunal. L'affaire concerne des accusations de blanchiment d'argent mettant en cause l'ancien président de la Fédération ainsi que l'ex-défenseur du FC Barcelone Gerard Piqué, à travers la société Kosmos qui aurait servi d'intermédiaire pour conclure un marché et tous deux auraient perçu des commissions. Cela entre dans l'affaire de la Supercoupe dont les demi-finales et la finale sont organisées depuis 2020 en Arabie Saoudite contre 40 millions d'euros par an. L'enquête concernant cette affaire a débuté deux ans plus tard après que des enregistrements audio entre Rubiales et Piqué discutant de commissions de plusieurs millions d'euros, ont été rendus publics. Pour rappel, le parquet espagnol a requis une peine deux ans et demi de prison contre Luis Rubiales qui avait embrassé sans consentement la joueuse Jenni Hermoso lors de la victoire de l'Espagne à la Coupe du monde féminine 2023. Ce dernier avait été poussé à la démission suite à ce scandale avant d'être condamné à une suspension de toutes fonctions liées au football pendant trois ans. Le parquet a également demandé au tribunal national une peine d'an et demi de prison contre l'ancien sélectionneur Jorge Vilda, l'ancien directeur marketing Ruben Rivera et celui de l'équipe masculine Albert Luque.