Le Parti de l'Istiqlal (PI), cette vieille garde de la politique marocaine, est en proie à une tempête interne qui semble redéfinir ses contours et ses fondations. Fondé sur les principes de l'indépendance et du nationalisme, le parti se retrouve aujourd'hui secoué par des crises qui sont à la fois le reflet des luttes de pouvoir internes et des tensions avec ses propres membres. Cette fois-ci après la "fameuse gifle" c'est d'une affaire judiciaire grave dont il s'agirait et qui secoue le Parti de l'Istiqlal, plongeant ses membres dans des remous sans précédent. En effet, l'ancienne députée Rafiaa Mansouri et actuelle vice-présidente de la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma ainsi que le président du groupe de l'Istiqlal à la Chambre des représentants au Parlement, Noureddine Moudiane, auraient été sommés de comparaître devant la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) à Tanger, marquant ainsi le début d'une série de procédures judiciaires complexes. Malgré les tentatives de persuasion, Rafiaa Mansouri aurait maintenu fermement sa plainte contre Noureddine Moudiane. Elle aurait affirmé que des enregistrements largement diffusés sur les réseaux sociaux, imputés à Moudiane lui-même, contiennent des propos diffamatoires à son égard. Ces propos, selon Mansouri, portent atteinte à son honneur et à sa dignité, constituant ainsi une violation grave de sa réputation. Le procureur du Roi aurait pris des mesures en conséquence, transmettant la plainte de Mansouri aux services de la Police judiciaire pour enquête. Il aurait également ordonné une expertise technique sur l'enregistrement incriminé afin d'évaluer la véracité des allégations de la plaignante. Mais l'affaire ne s'arrêterait pas là. Mansouri accuse également Moudiane de l'avoir menacée de diffuser des vidéos compromettantes, mettant en péril sa réputation et sa carrière politique. De plus, elle dénonce l'abus de pouvoir de Moudiane au sein du parti, l'accusant de l'avoir menacée d'exclusion des instances dirigeantes du Parti de l'Istiqlal. Cette affaire délicate impliquerait également des témoins dont l'identité a été fournie par Mansouri, ajoutant ainsi une dimension complexe à l'enquête de la police judiciaire. Ces développements ne font qu'aggraver les tensions au sein du parti Istiqlal et ternir davantage sa réputation déjà fragilisée par cette affaire aux proportions judiciaires sérieuses.