Une chanson marocaine a récemment suscité de vifs débats. Depuis son lancement, cette mélodie « wayway » fait le tour des réseaux sociaux, des challenges tiktok aux reels instagram, passant par Facebook. Cependant, les associations acharnées pour la défense des droits de l'enfance ont su déceler les codes envoyés à travers ce morceau musical. L'organisation « Touche pas à mon enfant » (TPAME) élève sa voix contre cette menace sournoise et pernicieuse : l'incitation au viol des mineures à travers des chansons à caractère obscène. Cette déclaration de TPAME s'inscrit dans un contexte où le Maroc lutte sans relâche contre les violences sexuelles perpétrées à l'encontre des plus vulnérables de sa société. En se basant sur des observations approfondies, TPAME a déduit des résultats choquants : des vidéos circulant librement sur les réseaux sociaux véhiculent des messages d'une gravité inouïe, incitant ouvertement à l'exploitation sexuelle et au viol des mineures. A travers un vernis artistique trompeur, ces chansons représentent en réalité une menace directe pour la sécurité et le bien-être des enfants. De cette manière, la diffusion massive de ces dernières sape les efforts déployés par la société marocaine pour éradiquer le fléau du viol des enfants et des mineurs, et elles défient ouvertement les valeurs morales et éthiques qui devraient guider toute expression artistique. En reléguant l'essence artistique de la musique, l'utilisation détournée de cet art ne fait que véhiculer des messages imputant aux morales de la société. Pas que, les paroles de ces chansons ne passent pas inaperçue par la majorité des jeunes, mais elles incitent à des actes criminels qui peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur la vie des victimes. Elles alimentent un environnement propice à l'exploitation et à la violence sexuelle, contribuant ainsi à perpétuer un cycle de souffrance et de traumatisme. Face à cette menace insidieuse, TPAME se mobilise avec détermination. L'organisation s'engage à dénoncer publiquement ces chansons et à recourir à tous les moyens légaux disponibles pour poursuivre en justice ceux qui les produisent et les diffusent. Souhaitant faire entendre sa voix, TPAME incite à une mobilisation générale de la société civile, de ses institutions, de ses leaders d'opinion et de ses citoyens. » Chacun doit prendre conscience de sa responsabilité individuelle dans la protection des enfants et contribuer, à sa manière, à créer un environnement sûr et bienveillant pour leur épanouissement « , rapporte-t-on du communiqué. Dans ce sillage, l'organisation lance un appel solennel à tous les marocains : signaler tout contenu vidéo ou musical sur les réseaux sociaux qui porte atteinte à l'enfance ou incite à l'exploitation des mineurs. En conclusion, l'incitation au viol des mineures à travers des chansons obscènes constitue une atteinte intolérable à la dignité et à l'intégrité des enfants. C'est un défi majeur qui exige une réponse collective et déterminée.