L'Institut culturel espagnol de Cervantès de Rabat, a initié sa Semaine du cinéma espagnol au Maroc par l'invitation du scénariste de la série télévisée La casa de papel, Javier Gómez Pérez. Au public r'bati venu assister à sa présentation des dessous de la série à succès de Netflix, il a proposé un moment d'immersion dans l'univers palpitant des héros de son récit. Rio, Tokyo, Moscù (et pas Moscou !), Berlin, Oslo, Naïrobi, Stockholm, Helsinki et Denver. ces noms de grandes métropoles ont désormais une résonance particulière pour ceux et celles qui ont suivi et apprécié la série espagnole La casa de papel. Le synopsis est, somme toute, simple. Et il capte l'attention. Neuf braqueurs d'élite espagnols se réunissent pour réaliser le casse du siècle: se servir de la planche à billets de la Maison royale de la Monnaie d'Espagne pour imprimer leur propres billets de banque. Le scénariste de cette série – la plus vue depuis la création de Netflix – Javier Gómez Pérez a été à l'honneur de la Semaine du cinéma espagnol de l'Institut Cervantès de Rabat. Au Maroc comme dans de nombreux pays hispanophones ou non hispanophones, La casa de papel a déja conquis des millions de téléspectateurs. « Une troisième saison est dans le pipe » avise son auteur, qui s'est dit « impressionné » par ce qu'il vient de voir au Maroc comme potentiel de production. Interrogé par Hespress FR sur la possibilité d'intégrer dans le scénario du troisième opus quelques traits se rapportant à ce qu'il a pu découvrir au Maroc, l'écrivain et ancien journaliste dit « être tenu par le secret professionnel« , laissant la porte ouverte à toute éventualité. Le Directeur de l'Institut Cervantès de Rabat, Javier Galván Guijo s'est, pour sa part, félicité du grand succès de la série La casa de Papel et de sa contribution à la promotion de la langue espagnole, deuxième langue la plus parlée dans le monde. Il a tenu à nous raconter une de ses anecdotes : « D'habitude, les policiers de l'aéroport me demandent si je suis pour le Real ou pour le Barça, mais maintenant, lorsqu'ils voient que je suis espagnol, ils me lancent: « Ah ! La Casa de papel« »