L'avocat et secrétaire général du Parti marocain libéral, Issac Charia, a révélé sur sa page Facebook qu'il faisait face à des poursuites judiciaires intentées par le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi. Dans un message publié sur le réseau social, Issac Charia a informé ses followers qu'il avait obtenu des informations concordantes indiquant que le gouvernement avait autorisé le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, à engager des poursuites à son encontre. « Une action en justice a été engagée à mon encontre en tant que professionnel et acteur politique, conséquence de l'exercice de mon devoir politique consistant à exprimer librement mes opinions et à éclairer l'opinion publique sur la responsabilité politique et éthique du Parti de l'Authenticité et de la Modernité (PAM) ainsi que de son secrétaire général dans la nomination de partisans impliqués dans des affaires liées au trafic de drogue et au blanchiment d'argent, portant ainsi atteinte à l'image et à la réputation des institutions élues« , a écrit Charia Issac sur sa page Facebook. L'avocat a ajouté : « Le ministre a également lancé des actions similaires contre des journalistes éminents et des organes de presse au Maroc, simplement pour avoir abordé ce sujet« . Et de conclure : « Cette plainte est autant un honneur et une médaille pour notre parti qui a choisi de jouer pleinement son rôle dans l'opposition à ce gouvernement et aux partis qui le composent, autant qu'elle est l'expression d'une volonté de vengeance dangereuse cherchant à réduire au silence et à intimider toutes les forces vives parmi les politiciens et les journalistes. Cela me pousse à lancer un appel fort à chaque personne honorable et libre dans ce pays : ne laissez pas vos enfants seuls dans cette bataille décisive ... C'est soit une nation libre et généreuse, soit la tyrannie de la corruption et son oppression« . Selon des sources concordante, le secrétaire général du Parti de l'Authenticité et de la Modernité, également ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a décidé d'entamer des poursuites contre des journaux en ligne, un secrétaire général de parti politique et un YouTubeur bien connu, les accusant de « diffamation » pour avoir exploité le dossier « Escobar du Sahara » afin de porter atteinte à sa personne et de lier son parti à des activités liées à la drogue.