Les syndicats de la santé devraient rencontrer demain, mardi, Khalid Aït Taleb, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, afin de reprendre les séances de dialogue sectoriel. Selon une source bien informée, les syndicats de la santé attendent la réponse du ministère des Finances concernant les augmentations prévues pour les travailleurs du secteur. En effet, l'accord signé fin décembre 2024 mentionne une augmentation sans préciser son montant, car le succès du dialogue dans ce secteur dépend de la réponse financière attendue. Les précédentes réunions entre le ministère de la Santé et les syndicats représentant le secteur de la santé ont conduit à un consensus sur la motivation de tous les professionnels de la santé par le biais de l'augmentation du salaire de base, dans la perspective d'aboutir à un accord final d'ici fin janvier 2024. Des accords ont été conclus sur plusieurs points, y compris ceux ayant un impact financier, ainsi que la situation statutaire des professionnels de la santé. Selon le procès-verbal d'un accord général signé entre le ministère de la Santé et les syndicats représentant le secteur de la santé, dont Hespress détient copie, les demandes ayant un impact financier comprennent plusieurs points communs, ainsi que des demandes spécifiques pour certaines catégories, qui ont été convenues d'être soumises à l'autorité gouvernementale chargée du budget. Il est important de rappeler que le Syndicat indépendant des infirmiers (SII) avait également annoncé une grève au niveau régional (Rabat-Salé-Kénitra) la semaine dernière, le 9 janvier. Cette escalade survient en raison de la hausse des prix à tous les niveaux dans notre pays, et de la nécessité d'améliorer les conditions salariales des infirmiers et techniciens de santé. Bien que cette catégorie soit la plus active sur le terrain, les infirmiers et techniciens de santé sont toujours les derniers à être récompensés ou valorisés. Le Mouvement des Infirmiers et Techniciens de Santé du Maroc (MITSM) a également annoncé ce lundi son intention d'initier une grève nationale de trois jours, du 16 au 18 janvier 2024, dans le but de réclamer leurs droits, notamment l'équité dans la prime de risque et l'amélioration des conditions de promotion.