La crise éducative suscite une préoccupation générale et, à l'approche de la fin du premier semestre, les associations marocaines engagées dans la défense des droits des enfants commencent à ressentir l'ampleur de la situation. À cet égard, l'association « Touche Pas A Mon Enfant » entreprend une analyse approfondie de la situation du secteur de l'éducation publique au Maroc, consciente de son rôle crucial en tant que pilier déterminant pour l'avenir du pays. Dans une réaction transmise à Hespress FR, la présidente de l'association, Najat Anwar, a exprimé sa profonde inquiétude face à la situation éducative actuelle. Elle a souligné que les fréquentes grèves du personnel éducatif, un droit constitutionnel visant à revendiquer des droits légitimes, ont malheureusement eu des répercussions néfastes sur les élèves des écoles publiques marocaines, engendrant des pertes significatives. Najat Anwar a mis en lumière la complexité de la situation, attribuant ces perturbations à l'incapacité du ministère compétent à élaborer une solution rationnelle et équitable face à une crise persistante. Elle a souligné que cette impasse a créé un environnement d'instabilité constante, rendant extrêmement difficile, voire impossible, pour les enseignants d'assurer un enseignement de qualité. Cette dernière découle directement des politiques de réforme adoptées par le ministère, générant ainsi une atmosphère défavorable à un apprentissage efficace et serein. La présidente a exprimé sa préoccupation quant à l'impact potentiel sur le parcours éducatif des élèves, soulignant que les pertes de temps scolaire pourraient compromettre sérieusement leur développement académique et personnel. Elle a insisté sur l'importance cruciale d'une résolution rapide de cette crise pour garantir la continuité d'une éducation de qualité au sein des écoles publiques marocaines. Elle a également appelé à un dialogue constructif entre l'association « Touche Pas A Mon Enfant » et les autorités compétentes, encourageant un partenariat coopératif afin de surmonter ces défis éducatifs. Elle a souligné que la collaboration entre toutes les parties impliquées est essentielle pour élaborer des solutions durables, préservant ainsi l'éducation en tant que pilier fondamental de l'avenir du pays. En conclusion, elle a exprimé l'espoir que le gouvernement réagira promptement pour rétablir la stabilité dans le secteur éducatif et garantir un environnement propice à l'épanouissement éducatif des générations futures au Maroc. Il est essentiel de souligner le rôle critique des enseignants dans le cheminement éducatif, intellectuel, psychologique, et social sain des enfants. Cela s'ajoute au rôle fondamental de la famille et de la communauté. Ces acteurs ne peuvent recevoir une reconnaissance complète par de simples éloges. Les enseignants jouent un rôle significatif dans le succès de l'école publique, qui accueille la majorité des enfants marocains. Toute atteinte à cet héritage risque de compromettre la valeur historique de l'école publique, mettant en péril le système éducatif et exposant les générations futures aux défis de la rue. En conclusion, l'association « Touche Pas A Mon Enfant » lance un cri d'alerte et exhorte le gouvernement marocain à résoudre rapidement cette crise persistante. Il est impératif de garantir les acquis de l'école publique, d'assurer la qualité de l'éducation au Maroc, et de respecter les droits des enseignants. Un tel engagement permettrait aux enseignants de se consacrer pleinement à l'éducation des générations futures, plaçant le bien-être des enfants marocains au cœur du développement durable. Ainsi, le Maroc pourrait véritablement devenir un pays digne de ses enfants, avec un système éducatif solide et résilient.