Le Maroc s'est distingué par une gestion singulière, rapide et efficace des effets du séisme dévastateur qui s'est abattu sur la région d'Al Haouz. A pied d'oeuvre dès les premières heures du tremblement de terre, les autorités et le peuple marocain ont montré une exemplarité inégalée qui a laissé le monde stupéfait. Sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI, tout le peuple marocain s'est investi et s'est mobilisé auprès des victimes du séisme, faisant preuve d'une mobilisation exceptionnelle, à la hauteur de la générosité légendaire des Marocains. Aujourd'hui, cette gestion irréprochable et minutieuse fait la fierté du Royaume à travers le monde et montre l'exemple aux autres peuples. Le Maroc a pu s'en sortir avec ses propres moyens, en organisant l'aide internationale, sélectionnée selon les besoins, sans trop en faire et en y apportant don de soi et en travaillant avec le coeur pour lutter de manière coordonnée contre une crise d'une violence inouïe et inattendue qui a secoué le pays. Grâce à un pilotage institutionnel et opérationnel du séisme d'Al Haouz conduit sous la supervision du Roi Mohammed VI, le Maroc a révélé au monde entier son aptitude du Maroc à gérer les catastrophes naturelles dans l'humilité et le sérieux. Cela n'a pas échappé aux décideurs du Monde, comme la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, qui a déclaré, lors d'une conférence de presse restreinte organisée à Marrakech le 8 octobre dernier, à l'occasion du début des travaux des Assemblées générales du FMI et de la Banque mondiale, que « s'il y a un pays qui a bien prouvé sa résilience, c'est bien le Maroc », en soulignant qu'« à travers cet élan de solidarité, le Maroc donne une véritable leçon au monde entier ». Kristalina Georgieva, n'a pas manqué de reconnaitre les efforts consentis par le Maroc, un pays qui a déjà prouvé sa résilience à plus d'une occasion face aux épreuves, dont la dernière en date est celle de la pandémie du coronavirus, ou encore de la sécheresse. La directrice générale du FMI a reconnu que « beaucoup a été fait pour se relever rapidement du séisme », en soulignant le plan de relogement et de reconstruction, les aides allouées aux victimes ainsi que le phasage maîtrisé de la gestion des effets du séisme. Pour sa part, le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international (FMI), Jihad Azour, s'est dit « impressionné » par les efforts du Maroc pour la reconstruction des zones affectées par le séisme d'Al Haouz. Dans la même optique, le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga,qui s'est rendu au Lycée collégial du Haut Atlas dans la commune d'Asni, a déclaré être « très impressionné » par la forte mobilisation et la manière dont le Maroc a géré les répercussions de cette catastrophe pour assurer la reconstruction des zones affectées. En effet, parmi les efforts déployés par le Royaume, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, il y a le secteur de l'Education, un important pilier privilégié par les autorités pour permettre aux élèves des zones touchées par le séisme de poursuivre leurs études et de reprendre leur rythme de vie habituel, afin d'éviter un décrochage scolaire et de briser leurs rêves. Des tentes équipées de tout le matériel pédagogique nécessaire ont été mises en place, et une attention particulière a été donnée aux orphelins qui ont été pris en charge et ont eu le statut de pupille de la Nation. Ajay Banga a également exprimé son admiration en voyant les unités scolaires réalisées d'avance, en collaboration avec l'Université Polytechnique Mohammed VI, le ministère de l'Équipement et de l'Eau ainsi que des entreprises citoyennes pionnières, avec le soutien de la Fondation de l'OCP. « Cette unité représente un magnifique exemple. Elle a été complètement détruite et en l'espace de dix jours, elle a rouvert ses portes », s'est-il réjoui, qualifiant de « très impressionnante la rencontre de ces apprenants et de leurs professeurs. La passion d'apprentissage dans leurs yeux est très importante ». Cette organisation et tous ses efforts consentis par le Maroc sous la conduite du Roi Mohammed VI, démontrent la force du modèle marocain qui, face aux catastrophes, plie mais se relève aussitôt.