La conclusion d'un contrat visant à réguler les relations entre les écoles privées et les parents d'élèves, proposée par le ministère de l'Éducation nationale et de l'Enseignement primaire, approche de son terme. D'après les informations obtenues par Hespress, l'Alliance de l'Enseignement Privé au Maroc a reçu le projet de contrat et se trouve actuellement en phase d'examen approfondi et de formulation d'amendements potentiels à soumettre au ministère. Mohamed Hansali, président de l'Alliance de l'Enseignement Privé au Maroc, a évoqué ce contrat dans le contexte de la pandémie, soulignant les importantes discussions qu'elle a suscitées entre les familles et les écoles concernant les services éducatifs et le mode d'enseignement, qu'il soit en présentiel ou à distance. Dans une déclaration à Hespress, Hansali a exposé que l'objectif du contrat est d'établir une relation transparente, définissant les droits des parties impliquées, qu'il s'agisse des familles ou des élèves, tout en assurant la protection des écoles. Toutefois, il a souligné la nécessité d'équité et de justice pour toutes les parties afin de préserver la continuité qui a été maintenue pendant près de trois décennies. Le président de l'Alliance a mis en avant l'importance de ce contrat couvrant l'ensemble des aspects essentiels, qu'il s'agisse des services offerts par l'école, tels que la durée de l'année scolaire, les repas et le transport, ou des aspects liés aux langues. Ces éléments, auparavant implicites, deviendront désormais régis par le contrat, garantissant ainsi la stabilité du service éducatif. Selon Hansali, l'année scolaire doit être envisagée dans sa globalité, avec une évaluation de la performance sur l'ensemble de cette période. Cette approche vise à protéger les intérêts des élèves en cas de difficultés, qu'elles soient d'ordre familial ou autre, qui pourraient entraver la réalisation des objectifs éducatifs. En cas de conflits, Hansali a souligné que le ministère devrait jouer un rôle de médiation via les académies pour garantir la continuité de l'éducation. L'Alliance a insisté sur la nécessité que ce contrat soit équilibré et équitable, profitant à toutes les parties. Hansali a évoqué le délicat problème des augmentations de frais scolaires, soulignant que les écoles privées se trouvent dans diverses villes, certaines demandant seulement 250 dirhams par mois et faisant face à des contraintes financières. Il a également abordé la question du pouvoir d'achat de la classe moyenne et a suggéré que l'État pourrait envisager des exonérations fiscales ou d'autres formes d'aide pour soutenir ces familles. Hansali a souligné l'importance de reconnaître les écoles privées comme des partenaires financiers majeurs, et de veiller à ce que les difficultés économiques des familles ne conduisent pas à un déplacement vers les écoles publiques, ce qui aurait des répercussions sur les écoles et les familles. En conclusion, il est essentiel de rappeler que la Fédération Nationale des Associations de Parents d'Élèves au Maroc (FNAPEM) avait suggéré l'instauration d'un contrat-type entre les écoles privées et les parents d'élèves pour clarifier plusieurs points, notamment les frais d'inscription élevés. Cette proposition vise à éviter les ambiguïtés et à résoudre les problèmes qui surgissent entre les familles et les écoles. Selon Ali Fanach, chargé de communication au sein de la FNAPEM, qui s'est confié à Hespress Fr, ce contrat-type pourrait contribuer à mettre fin aux abus constatés dans certaines écoles qui ne respectent ni les contraintes ni les besoins spécifiques des familles. Les disparités en matière de frais, variant d'une école à l'autre, pourraient ainsi être corrigées.