Le jour où son droit d'appel devait expirer, Facebook a fait appel de l'amende de 500 000 livres sterling imposée à la suite du scandale Cambridge Analytica. La société affirme que la décision prise par « Information Commissioner' s Office » (ICO) du Royaume-Uni est injustifiée et que le régulateur n'a trouvé aucune preuve que les utilisateurs du Royaume-Uni avaient spécifiquement partagé leurs informations. The Verge rapporte qu'Anna Benckert, avocate de Facebook, a déclaré que l'amende de l'ICO « ne concerne plus les événements impliquant Cambridge Analytica », car elle n'a trouvé « aucune preuve » que les utilisateurs de Facebook au Royaume-Uni avaient partagé leurs informations avec la société d'analyse. Ces déclarations signifient que le raisonnement qui a conduit à l'amende de l'ICO serait élargi à d'autres faits. Selon elle, l'ICO remet en cause, avec son jugement, « la manière dont les personnes sont autorisées à partager des informations en ligne ». Elle estime que ceci va bien au-delà de la simple question de Cambridge Analytica, et de sa responsabilité. La société soutient par exemple qu'elle empêcherait les gens de transférer des messages sans le consentement explicite de l'auteur d'origine. Bien que Facebook ait confirmé qu'elle ferait appel de la décision, le tribunal chargé d'évaluer les recours contre l'ICO a déclaré que le réseau n'avait toujours pas reçu d'appel du réseau social. L'ICO a imposé l'amende fin octobre. À l'époque, l'organisme de réglementation a déclaré que Facebook n'avait pas traité les données de ses utilisateurs avec la prudence requise, en transmettant leurs informations personnelles à des développeurs tiers sans leur consentement éclairé et éclairé. Un combat pour les libertés fondamentales d'Internet À présent, il semble vouloir tenter de formuler son objection à l'amende qui est absolument minuscule par rapport au revenu global de Facebook. Mais selon The Verge, le fait que des applications aient été en mesure de collecter les données d'un utilisateur même sans son consentement était particulièrement problématique. Facebook a admis avoir commis des erreurs, qui ont permis à Cambridge Analytica de faire un mauvais usage des données, et a déclaré avoir réparé les failles de sa plate-forme qui permettaient un accès aussi large aux données.