Il y a 100 ans mourrait Guillaume Apollinaire. Un 9 novembre 1918, l'auteur de « sous le pont Mirabeau » a tiré sa révérence. Très connu dans la scène artistique française, Apollinaire est l'un des principaux poètes français du début XXe siècle. De son vrai nom Wilhelm Albert Włodzimierz Apollinary de Wąż-Kostrowicki, le poète n'est pas né avec une cuillère d'or à la bouche ; d'un père inconnu, il est venu au Monde en Pologne, et s'est dirigé vers Paris où il a exercé tous les métiers pour gagner sa vie. Son génie en littérature le poussait à vite tomber amoureux, et de suite être déçu. Il a enchainé les chagrins d'amour. En plus de ses poèmes à succès, l'artiste employait sa plume poétique dans l'écriture de nouvelles tel le Poète assassiné, des pièces théâtrales telles les Mamelles de Tirésias, il est passé également près des romans érotiques, notamment les Onze Mille Verges. Artiste avant-gardiste Il est considéré comme l'un des ténors du paysage avant-gardiste artistique, notamment le cubisme. Il était tout le temps entouré de peintres, comme il était le précurseur du surréalisme. Mettre le pont Mirabeau en valeur « Sous le pont Mirabeau », est l'un des poèmes connus de Guillaume Apollinaire, ces quelques vers qui transportent dans ce pont et qui font vivre et admirer la beauté de la Seine, en évoquant l'écoulement du temps, et la violence de l'espérance. Le poème est apparu en 1912, et a été repris par plusieurs chanteurs tels Marc Lavoine, Serge Reggiani, le groupe Pow Wow, entre autres... La version la plus connue est celle de Léo Ferre. Très sensible, et blessé à une vitesse d'éclair, Guillaume Apollinaire disait-il à 106 ans « ... et comme l'espérance et violente ».