Les imams « radicaux » de nationalité marocaine continuent d'être expulsés d'Espagne. La police espagnole déclare avoir expulsé E.Abdelouahab, imam âgé de 40 ans à cause de messages radicaux qu'il véhiculait dans les mosquées pendant ses prêches ou alors dans des groupes privés. Il a été accusé, lui et d'autres fidèles d'avoir porté atteinte à la sécurité nationale du pays (l'Espagne). L'imam en question œuvrait à Navarre, et la police espagnole se doutait de son affiliation ou du moins sa connivence avec des mouvements salafistes. Il est arrivé en Espagne en 2010, après avoir vécu aux Pays-Bas. Il était Imam de la mosquée Attawhid à Cordoba depuis 2017, puis il est revenu à Alméria durant l'année en cours. Selon la presse espagnole, E.Abdelouahab a commencé à manifester de plus en plus des signes de radicalisme à travers son style vestimentaire, son discours, ou encore ses fréquentations. En fait, les expulsions se sont multipliées en Espagne, notamment après l'explosion d'Alcanar, les attentats de Barcelone, ou encore ceux de Cambrils. Plusieurs Imams ont été poursuivis, expulsés ou accusés d'apologie de l'extrémisme et de la perpétration d'actes de terrorisme. Fawas Nahas et Yassine Lafraiki sont deux noms qui ont beaucoup émergé pendant cette période. Les autorités espagnoles croient savoir que ces personnes font propager et inculquer l'idéologie salafiste et qu'ils adhèrent à l'ONG Revival of Islamic Heritage Society (RIHS), l'une des entités affiliées aux groupuscules terroristes Al Qaeda et Daesh. Pour le cas d'Abdelouahab.E, la police espagnole a déclaré qu'il ne pourra plus accéder au territoire espagnol pendant cinq ans.