L'accord social conclu entre le gouvernement, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et les centrales syndicales les plus représentatives est un « acquis important » pour l'amélioration de la situation de la classe ouvrière, a affirmé, samedi à Rabat, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch. Dans une déclaration à la presse à l'issue de la signature du procès-verbal de l'accord, qui couvre la période 2022-2024, M. Akhannouch a relevé que cet « accord important » qui comprend un ensemble d'engagements, dont l'augmentation du SMIG, contribuera à la résolution de nombreux problèmes dont souffrent les travailleurs et à la consolidation des piliers de l'État social. Le chef du gouvernement a souligné que la signature de la charte nationale du dialogue social intervient en application des Orientations du Roi Mohammed VI, en matière d'institutionnalisation du dialogue social, notant que cette charte contribuera à la réglementation du dialogue à travers l'organisation de rencontres entre les trois parties. Malgré la conjoncture économique difficile sur les plans national et international, la classe ouvrière restera parmi les priorités de l'Exécutif, a affirmé Aziz Akhannouch, ajoutant que le dialogue social sera poursuivi en mai et septembre prochains et à chaque fois que l'occasion se présente, en vue d'améliorer les conditions des travailleurs. Le gouvernement, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et les centrales syndicales les plus représentatives ont signé, samedi à Rabat, le procès-verbal d'un accord social et une charte nationale du dialogue social, lors de la réunion de la Haute commission du dialogue social présidée par le Chef du gouvernement. Le procès-verbal de l'accord couvrant la période 2022 et 2024 a été signé par Aziz Akhannouch, le président de la CGEM, Chakib Laalj, le secrétaire général de l'Union marocaine du travail (UMT), Miloudi Moukharik, le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), Naama Mayara, et les représentants de la Confédération démocratique du travail (CDT), Khalid Alami Houir et Bouchta Boukhalfa, et le président de la Confédération marocaine de l'agriculture et du développement rural, Mohamed Ammouri.