L'accord social tripartite, signé samedi entre le gouvernement, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et les Centrales syndicales les plus représentatives, se veut « équilibré » et ouvre une nouvelle page dans le dialogue social, a affirmé le président du Patronat, Chakib Alj. « Nous sommes heureux de trouver un accord équilibré autant pour les entreprises et les employés. Cet accord va nous permettre aussi d'ouvrir une nouvelle page où nous allons avoir des accords équilibrés et développer davantage l'emploi dans notre pays », a dit M. Alj dans une déclaration à la presse à l'issue de la cérémonie de signature du procès-verbal de l'accord couvrant la période 2022-2024. Et de soutenir que l'accord social, conclu après plusieurs rounds de négociation marqués par l'esprit de responsabilité et de la confiance, prévoit un agenda précis de concrétisation des engagements pris par l'ensemble des parties et un conditionnement, ce qui constitue un gage du respect des promesses en faveur de l'évolution de la législation sociale marocaine, du renforcement du tissu économique national et de la promotion de l'inclusion sociale. « Nous tenons à saluer la démarche constructive, concertée et participative du Chef du Gouvernement et de ses Ministres, qui ont conditionné la mise en application de cet accord à un engagement sur l'application totale et non partielle des engagements pris et à la formalisation d'un calendrier qui fixe la date limite de chaque engagement », a ajouté M. Alj. Le gouvernement, la CGEM et les Centrales syndicales les plus représentatives ont signé, samedi à Rabat, le procès-verbal d'un accord social et une charte nationale du dialogue social, lors de la réunion de la Haute commission du dialogue social présidée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch. Ce procès-verbal a été signé par M. Akhannouch, M. Alj, le secrétaire général de l'Union marocaine du travail (UMT), Miloudi Moukharik, le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), Naama Mayara, et les représentants de la Confédération démocratique du travail (CDT), Khalid Alami Houir et Bouchta Boukhalfa, et le président de la Confédération marocaine de l'agriculture et du développement rural, Mohamed Ammouri.